Acova renouvelle son nuancier et investit dans son usine de l'Aisne

Nouveau nuancier de 46 teintes, dont 25 inédites, pour la marque française du groupe suisse Zehnder. 4,5 M€ sont investis sur le site industriel de Vaud-Andigny pour améliorer le process et réduire l’empreinte environnementale.

Acova
Acova

Pour Acova, marque française dans le giron du groupe suisse Zehnder depuis 1994, tout a commencé à Vaux-Andigny, dans l’Aisne. La marque créée en 1964, dont l’acronyme signifie « Atelier de construction de Vaud-Andigny », y fabrique pour le marché français des radiateurs et des radiateurs sèche-serviettes à eau chaude et électriques. Dès 1980, celle-ci fut la première à proposer des modèles en couleur, afin de les harmoniser à la décoration intérieure de l’habitat. Le nuancier comptait alors huit couleurs. Sa nouvelle version (la 5e) réunit 46 teintes, dont 25 inédites, déclinées au travers de cinq univers décoratifs, présentés sur le site internet, dans les guides d’aide au choix et sur les PLV de la marque en salles d’exposition. L’industriel s’est associé à Juliette Baumgartner, une architecte coloriste renommée, pour trouver le bon équilibre entre couleurs tendances et intemporelles. En moyenne, 25 % des radiateurs colorisables sont aujourd’hui vendus en couleur ; le blanc restant la couleur standard. Le gris et le noir connaissent un joli succès. Autre tendance : la finition mate, et moins de  finitions brillantes.

Autophorèse

L’usine de Vaux-Andigny compte deux lignes de production : l’une dédiée aux radiateurs et radiateurs sèche-serviettes à tubes plats en acier, l’autre aux radiateurs électriques en aluminium. En moyenne, 1 000 radiateurs sont fabriqués chaque jour. L’industriel a engagé des investissements pour créer en 2021 une nouvelle ligne de traitement de surface (3 M€) puis en 2022 moderniser sa chaîne de peinture (1,5 M€). Le procédé par cataphorèse jusque-là utilisé laisse place à l’autophorèse, plaçant l’usine à la pointe en Europe (seulement trois installations comme celle de Vaux-Andigny, selon Acova). L’autophorèse réduit le nombre de bains de traitement (8, contre 11 pour la cataphorèse) tout en apportant une meilleure protection contre la corrosion, poursuit l’industriel qui annonce une réduction de la consommation d’eau de 27 % et une réduction de la consommation énergétique de 53 %. La chaîne de peinture a également été modernisée. La ligne dédiée au blanc (75 % du volume) est automatique, celle réservée à la couleur est semi-automatique et capable de changer de teinte en seulement une minute et demie.

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