Après l’inauguration du Pont Raymond-Barre, qui offre une nouvelle entrée de ville au sud de Lyon, la passerelle de la Paix a été à son tour inaugurée en présence de 200 enfants des écoles Créqui et Victor-Basch situées de part et d’autre du Rhône. «Nous dessinons avec cette passerelle l’entrée nord de la ville, visible de jour comme de nuit», a souligné Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon.
Cette passerelle, entièrement dédiée aux modes doux, a été conçue par l’équipe Dietmar Feichtinger Architectes et le bureau d’études Schlaich Bergermann und Partner. Le maire de Lyon a salué le travail de l’architecte et souligné que la passerelle «donne l’impression d’être venue se poser naturellement sur le Rhône». Une impression qui vient de sa conception, sans appui dans le lit du fleuve.
Invitation à la contemplation
L’ouvrage est constitué d’un cheminement haut de 217 mètres de long et de 5 mètres de large réservée aux vélos et aux piétons. Le cheminement bas, de 156 mètres de long et 1,5 mètre de large, relie les berges du Rhône de chaque côté. Au milieu du fleuve, les deux cheminements se rejoignent pour former un belvédère invitant les promeneurs à la contemplation.
Le sol de la passerelle est recouvert de lames en chêne, assemblées par panneaux démontables. Les garde-corps, en filet en acier inox, offre une transparence totale.
«Plus qu’une simple infrastructure, cette passerelle contribue à tisser une trame verte et bleue, promesse d’une nouvelle qualité de vie», a indiqué le sénateur-maire.