Chaque année, la démarche « Port du futur » est l’occasion pour les acteurs publics et privés, milieux économiques et universitaires, de se retrouver pour deux journées de travail et d’échange à l’intersection entre différentes disciplines (ingénierie, technique, sociologie, économie, écologie, etc.).
Cette démarche est portée depuis 2011 par le Cerema et animée par un réseau de partenaires : la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGTIM) du ministère de la Transition écologique (MTE) ; l’Union des Ports de France ; les pôles Mer Bretagne et Méditerranée ; le pôle de compétitivité i-Trans ; le cluster maritime français ; le club Territoires maritimes et portuaires de la Fédération nationale des agences d’urbanisme.
Au programme des sept tables rondes :
Mardi 4 octobre
- industrie et supplychain : les nouveaux comportements contraints par la crise
- déclin des trafics et activités industrielles d’énergies fossiles/carbonées, quels relais de croissance pour les terminaux portuaires ?
- l’enjeu du financement de l’innovation maritime
Mercredi 5 octobre
- quelles données pour quelles stratégies portuaires ?
- la synergie dans les zones portuaires et au-delà. Le début d’un phénomène ?
- éoliennes off-shore, vents favorables pour les ports français ?
- les chantiers navals français dans la course à la transition énergétique
Enfin, Port du futur met en lumière et récompensera des projets innovants à travers le 6e concours des trophées de l’innovation. Portés par des entreprises ou des collectivités locales, les projets concernent des solutions d’infrastructure, des équipements, des services ou encore le numérique. Les huit finalistes disposeront de 5 minutes pour présenter leur projet aux membres du jury et aux participants de cette 12e édition des assises.
L’année dernière, ce concours avait notamment récompensé le projet Dilwe, une digue portuaire qui récupère l’énergie de la houle pour produire une électricité verte, porté par Legendre Construction.