8 tuiles à l’ancienne

Idéales pour rénover les toits d’anciennes bâtisses et de bâtiments historiques, les tuiles « à l’ancienne », en bois ou en terre cuite, sont particulièrement appréciées pour valoriser le patrimoine.

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La terre cuite à l’ancienne

Produits haut de gamme, les tuiles en terre cuite usinées à l’ancienne existent dans les trois catégories habituelles : tuiles plates, canal et à emboîtement dites « mécaniques ». Bien qu’affichant un aspect ancien, vieilli, « authentique », elles garantissent toutes les obligations contractuelles (résistance mécanique, résistance au gel, etc.), comme les tuiles neuves. Elles sont donc plus fiables que les tuiles de récupération qui présentent l’inconvénient de ne pas toujours répondre aux normes. Côté prix, les tuiles plates atteignent 60 à 70 € le m² fourni posé (soit 50 % plus cher que les tuiles plates neuves). Il faut compter 40 à 50 € le m² pour les tuiles canal (30 à 40 % plus cher que les neuves), enfin 30 à 40 € le m² pour les tuiles mécaniques.

Le bois en bardeaux

Les tuiles traditionnelles ou « à l’ancienne » se divisent en deux segments, les tuiles en bois et les tuiles en terre cuite. Depuis le Moyen Âge, les premières, aussi nommées « bardeaux » ou « tavaillons », font partie du patrimoine de certaines régions, comme la Franche-Comté ou la Savoie. Adaptées à tous les types de constructions, y compris les ERP, ces tuiles de bois connaissent un regain d’intérêt grâce à leurs qualités esthétiques, techniques et environnementales. Le bois présente un fort pouvoir isolant et évite notamment les surchauffes en été. Ses propriétés de durabilité, de stockage de carbone, de recyclage à 100 % et de réutilisation possible en bois énergie sont également très appréciées.

Les règles d’usinage et de pose

Les tuiles à l’ancienne ne sont pas usinées au hasard, bien que leur usinage ne réponde pas à des exigences réglementaires précises mais à des habitudes bien ancrées. Ainsi, pour donner l’impression qu’un toit « a vécu », les tuiles plates voient leur partie visible (le pureau) ainsi que leur bout (le nez) systématiquement déstructurés. Des erreurs de fabrication sont créées volontairement à coup de flammes pour donner cet aspect ancien. Une autre règle à respecter est l’inégalité de taille entre les tuiles de différents gabarits, avec une condition : l’écart entre la tuile la plus grande et la tuile la plus petite ne doit pas dépasser l’épaisseur d’une tuile dans sa partie la plus grande.

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