Nécessaire montée en gamme
En matière de ballons électriques, l’entrée de gamme domine : la moitié des appareils installés intègrent une résistance blindée qui s’entartre rapidement. Passer à un modèle avec résistance stéatite et anode titane coûte certes 20 à 30 % plus cher, mais quand on sait l’intérêt des particuliers pour les chauffe-eau thermodynamiques, donc pour les économies d’énergie, on s’étonne qu’ils ne déboursent pas 100 à 200 € de plus pour s’assurer une consommation réduite et une durée de vie supérieure. Il est dommage de remplacer un chauffe-eau à l’identique, d’autant que les besoins en ECS évoluent : il est préférable de mettre l’appareil en marche forcée de temps en temps plutôt que de maintenir en température un volume d’eau trop important.
Protection contre la corrosion
L’intérieur du ballon, qui est une double cuve en acier intégrant une isolation en mousse de polyuréthane, est émaillé pour mieux résister à la corrosion. Sous l’effet de la chaleur, l’acier se dilate et se rétracte, et des microfissures apparaissent dans l’émail : l’anode en magnésium s’use en fonction de l’acidité de l’eau pour combler ces microfissures qui créent des microporosités, et préserver aussi bien l’acier que la qualité sanitaire de l’eau. Mais cette anode étant périssable, elle doit être contrôlée tous les deux ans après vidange du chauffe-eau, et changée lorsqu’elle est usée. En choisissant un ballon avec une anode électronique en titane, qui ne s’use pas, on évite cet entretien et on prolonge la durée de vie du ballon.
Le bon système anticalcaire
En entrée de gamme, la résistance électrique, simplement blindée, n’est pas protégée du calcaire qui, à force de s’accumuler, réduit l’efficacité de chauffage. Pour la détartrer (à faire régulièrement), il est nécessaire de vidanger l’appareil, de démonter la résistance, puis de la remonter, sans oublier de changer l’anode en magnésium et le joint entre la platine et la cuve. Les modèles dotés d’une résistance en stéatite sont nettement moins sensibles au calcaire, notamment parce que la résistance est montée dans un fourreau. L’entretien se limite alors à une vérification tous les deux à quatre ans, selon la dureté de l’eau, et la résistance peut être changée sans qu’il soit nécessaire de vidanger le ballon.