Résultats de la troisième campagne de l’observatoire permanent de l’amélioration énergétique
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Parts d'autoproduction et de recours aux entreprises
Niveau de performance énergétique des solutions choisies " Les solutions techniques sont classées, comme en 2006, selon trois niveaux de performance énergétique : BASIC, MEDIUM et OPTIMUM. Entre 2006 et 2008, une évolution très significative se fait en faveur des solutions techniques MEDIUM et OPTIMUM : augmentation du nombre de toitures isolées, des menuiseries de performance supérieure à TH 8 (ouvrant droit au crédit d'impôt), des équipements de chauffage optimum (explosion des pompes à chaleur) et petite augmentation des isolations intérieures sur 2 parois.
Interrogés sur les raisons qui n'ont pas permis la pose de solutions plus performantes, notamment en isolation de parois opaques,les professionnels invoquent dans plus de la moitié des cas la présence antérieure d'une isolation, sans que la date de cette isolation ne soit précisée. "
Niveau de performance énergétique pour les ménages en situation de mutation et ceux sédentaires Les résultats de la campagne OPEN 2007 montrait que les ménages en situation de mutation se trouvaient dans un contexte plus favorable que les sédentaires pour faire des travaux et que les rénovations énergétiques (quelques soient leurs niveaux) entreprises par ces ménages étaient proportionnellement plus nombreuses que chez les sédentaires. Les résultats de la nouvelle campagne confirment et amplifient les précédents. Les résultats entre les deux niveaux de rénovation énergétique après travaux sont encore plus contrastés, avec notamment des logements de rénovation énergétique ??? plus nombreux. Par contre, le nombre de transactions de logements anciens s'étant effondré entre 2006 et 2008, les occasions de rénover un logement en mutation ont chuté de 15 %.
Motifs de réalisation des travaux ayant un impact énergétique sur l'année 2008 " La volonté de réaliser des économies d'énergie demeure le premier motif de réalisation des travaux ayant un impact énergétique, avec une proportion de 45 %, identique à celle observée pour l'année 2006. En seconde position, on trouve le besoin de confort de base suite à la vétusté ou à la défaillance d'installations anciennes notamment en chauffage. Mais pour l'ensemble des ménages qui ont entrepris des travaux la nécessité de réparation ou d'entretien reste la motivation la plus forte. "
Le coût des chantiers " Un recours plus fréquent aux professionnels et le choix de solutions techniques plus performantes sont des facteurs explicatifs de la forte hausse (près de 30 %) du panier moyen de travaux d'amélioration énergétique. Les chantiers inférieurs à 5 000 €, majoritaires en 2006, deviennent minoritaires en 2008. Parmi les chantiers supérieurs à 5 000 €, ceux qui progressent le plus sont ceux dont le montant dépasse 10 000 € (+9 points). "
Effet du crédit d'impôt sur les travaux de rénovation énergétique Le crédit d'impôt en 2008 a toujours comme effet principal pour les ménages de leur permettre de limiter leurs dépenses (+ 5 points par rapport à 2006). Mais le second effet plus important est le déclenchement de projets de travaux thermiques contre d'autres priorités d'achat (+ 6 %). Rappelons que les autres priorités d'achat sont la deuxième raison d'abandon des projets de travaux, derrière le manque de fonds propres sans envie d'emprunter (campagne intermédiaire 2008). Cependant, on observe que l'incitation à plus de travaux ou à des travaux plus qualitatifs baisse de 14 points entre 2006 et 2008 : le contexte économique peu favorable et la nécessité de recourir plus souvent au crédit ont incité les ménages à faire preuve de prudence. Ils ont ainsi évité de s'engager dans plus de travaux que prévu
Evolution du marché pour chaque couple d’équipements (ou de solutions) Réponses des professionnelles à la question suivante : " Pour chaque couple d'équipements (ou de solutions) suivant, pensez-vous que le marché évolue en faveur de... ?"
Attentes des professionnels en terme de formation " Près d'un artisan ou d'une entreprise sur quatre a participé à une formation ou à une sensibilisation sur les économies d'énergie. Pour les professionnels n'ayant pas participé à ces formations ou sensibilisations, près de 84 % ne pensent pas les suivre à l'avenir, principalement par manque de disponibilité. Seuls 16 %, toutes activités confondues, estiment en avoir besoin dont 36 % de professionnels de l'installation thermique et 28 % d'électriciens.
Ils attendent notamment de ces formations qu'elles leur apportent la capacité de conseiller sur la performance énergétique globale, un perfectionnement ou un apprentissage sur une nouvelle technique. Ils comptent aussi sur ces occasions pour développer leur réseau, voire pour trouver des opportunités de partenariat. Les bénéfices retirés de ces formations sont globalement à la hauteur de leurs attentes en matière de conseil, de perfectionnement ou d'apprentissage technique, mais sont inférieurs à leurs attentes d'association ou de partenariat.
Certains métiers sont plus clients que d'autres de ces formations ou sensibilisations : 50 % des "chauffagistes" ont fait la démarche, contre 14 % des professionnels des travaux d'ouvertures, d'Intérieur ou de façade."
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.