Onze installations « surprises » au Festival des architectures vives 2012 à Montpellier
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Bye Bye Ballon Projet « Bye Bye Ballon », par Shalumo, Samuel Berthomeau, Lucie Mothes (Bordeaux). « L’installation stimule les sens et multiplie les expériences. Le visiteur la pratique en mouvement, en statique, en contreplongée depuis la cour. Il est amené à interagir sur l’installation en détachant et en s’appropriant un des éléments architecturaux ou simplement en le libérant, à certains moments de la journée. Le visiteur est donc actif puis passif et observateur. Il dégage son propre espace dans lequel il va pouvoir avancer, s’asseoir et même s’allonger. »
Le renversement du ciel Projet « Le renversement du ciel », par Le Bureau des Affaires Scéniques, Suzanne Thoma, Domnine Jobelot (Paris). « L’espace est ainsi renversé, provoquant de nouvelles sensations spatiales. Ainsi, une couverture contemporaine s’introduit dans la cour, revisitant la façade, bouleversant les codes de l’architecture passée, de la gravité, nous trompant et nous aspirant dans une boucle étonnante. »
Ne dérange pas mes cercles Projet « Ne dérange pas mes cercles », par Julie Biron (Berlin). « Le principe de l’installation est de créer une illusion visuelle, selon laquelle la surface est statique à l’image de la cour qui l’entoure. Or, lorsque le visiteur s’aventure à marcher au travers, elle devient mouvante. Le médium de la "surface" propose une lecture de la cour comme "bassin". La métaphore se poursuit dans les propriétés fluides et mouvantes de la surface, qui rappellent que l’ordonnancement à première vue dense et complexe repose sur un équilibre fragile qu’il est aisé de venir troubler. »
Tournearound Projet « Tournearound » par Dondecabentres, Erik Herrera Iturat, Cristina Bestraten del Pino, Aina Bigorra Gonzalez (Barcelone). « Le but est de rendre visible ce qui ne l’était pas avant. Une possibilité de voir la cour telle qu’elle est, mais aussi de la voir comme un reflet. Comme un kaléidoscope, qui permet de voir la réalité de la fantaisie et de l’imagination. »
Invitation à la lévitation Projet « Invitation à la lévitation » par Mathieu Collos, Cyril Rheims (Pérols, Montpellier). « Le visiteur entre dans la cour de l’hôtel particulier. Devant lui flotte un objet chargé d’histoire en relation étroite avec le style architectural de l’hôtel. Alors qu’il entame sa visite, tout à coup le bâti se fracture, les éléments architecturaux se déconstruisent et le spectateur découvre alors l’illusion. »
Smooth Rock Projet « Smooth Rock » par MN-Lab, Arnaud Negre, Gwenole Mary (Nîmes). « Parachuté dans une cour du XVIIIe siècle, l’objet dérange, surprend et provoque l’architecture classique. Un monolithe blanc. Une faille bleu visible de loin, un doux monde intérieur fait de courbe, comme modelé par le vent, apparait à mesure de l’approche. C’est une expérience sensorielle qui se vit dans la proximité et dans l’éloignement. A mesure que l’on se déplace, les ondulations organiques suscitent l’intérêt et la surprise. »
Topographie de la surprise Projet « Topographie de la surprise » par UrbanB’s, Farzaneh Bahrami, Marco Asciutti, Matteo Muggianu, Enrique Enriquez (Lausanne, Milan, Montréal). « Donnez des qualités tridimensionnelles à quelque chose d’aussi intangible que la surprise a pour effet de rejoindre l’éthéré. La surprise est comme une pause dans notre quotidien où le temps crée l’espace ; un instant d’extasié qui fait place. Dans notre imagination, nous voyons la surprise comme des particules flottantes qui vivent dans notre environnement et qui demandent à être révélées par nos sens. Une surprise n’est-elle pas une chose naturelle ? »
Forêt urbaine Projet « Forêt urbaine » par Aa64, Stephanie Bayrd, Philipp Anzalone, Will Laufs (New-York). « Jouant avec le vent, le soleil et les ombres, les éléments articulés de la structure oscillent et les panneaux reflètent leurs nuances sur les murs de la cour. Les changements de lumière au cours de la journée affectent l'installation et créent un renouvellement permanent du lieu. »
Cité surprise, cité surprenante Projet « Cité surprise, cité surprenante », par Tri-Oh! ateliers, Cristina Sanchez Algarra, Javier Pena Ibanez (Madrid, Paris). « Cité surprise, cité surprenante est une installation qui change le regard sur Montpellier. Des boîtes envahissent la cour de l’hôtel et nous attendent avec leurs surprises. On se balade autour, on s’introduit et on se cache à l’intérieur. Les boîtes se transforment alors en kaléidoscopes, avec des vues surprenantes sur la cour, vers le ciel et sur le reste des visiteurs... Ouvrez les yeux. »
Première neige Projet « Première neige » par le collectif de la Fourchette, école d’architecture Laval (Québec). « Le collectif de la Fourchette génère cette surprise dans une cour montpelliéraine en recréant l’éblouissement d’un blanc tapis de neige. Des interstices de lumière l’incitent ensuite à émerger de la tempête. Ébloui et surpris par la blancheur hivernale, il y découvre alors une cour métamorphosée, d’où la beauté de son architecture et l’ouverture vers le ciel sont mis en valeur. Vue de haut, la cour est envahie d’une couverture de neige d’où s’extirpent les têtes des visiteurs. »
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.