« CPM / Contre-plaque-moi » Sous-titré « l’histoire de ceux qui plaquent tout pour mieux recommencer », le projet de Camille Chevrier et Thomas Enée, des Ecoles nationales supérieures d’architecture de Nantes et Paris-Val-de-Seine, repose sur la répétition d’un même module, une succession de grandes armoires en contreplaqué le long des parois de l’habitation. Ouvert, le meuble permet de déployer un lit, une salle de bains, une cuisine. Et fermé, il libère un espace de 3 m² au sol, permettant de dégager le centre d’une grande salle commune. (ALBERT, Marie-Douce (GRM-UZS))
« Kyubu » Virginie Vazquez et Ludovic Geraerts, également étudiants à Lisaa, ont imaginé trois formats d’habitation, variant de 11 à 45 m², gainés d’une bâche isolante qui sert de protection thermique et acoustique et a l’avantage d’être opaque de l’extérieur tout en laissant filtrer la lumière à l’intérieur. Cette enveloppe est tendue sur une structure en bois massif qui permet d’organiser des espaces ouverts autour d’une circulation intérieure.
« La tente » Elise Sanner, de l’Ensad Nancy, réinvente le plus élémentaire des habitats - la tente - en le solidifiant. Les parois sont en panneaux de particules de bois (OSB) que vient protéger une bâche imperméable extérieure. La disposition intérieure prévoit une séparation entre le foyer central et des blocs nuit pensés comme des lits plus ou moins clos.
« Wood Stock » Fabien Le Goff et Cédric Jenin, de l’Ecole d’architecture de Nantes, semblent s’être inspirés du principe de maisons Castors pour proposer des habitations en auto-construction. Les éléments préfabriqués en bois qui les composent peuvent être assemblés sans clous, ni vis, ni colle. Une multitude de configurations est possible et le logement peut être monté, démonté et remonté sous une forme différente.
« Maison 280 » Etudiant à l’Ecole supérieure d'art et de design de Reims, Lukas Saint-Joigny a imaginé une structure porteuse simple, composée de poteaux sur lesquels viennent s’accrocher les panneaux de bois formant portes, fenêtres et cloisons… Sur cette base commune, trois tailles de maisons peuvent être réalisées.
« Light colombage » Mégane Hentzen, de Lisaa, réinterprète une forme traditionnelle pour imaginer la structure de ses habitations. Elle a ainsi recours à des « colombages légers » pour élaborer la structure de fine épaisseur mais faisant toute la hauteur de ses constructions. Ce système doit permettre une économie, notamment en termes de matériaux mis en œuvre. Par ailleurs, l’étudiante a souhaité ainsi définir « une esthétique de village ».
« Moving roof » Arnaud Ribière, Diana Pinheiron et Manon Merceron, élèves de l’Esam (Ecole Supérieure des Arts Modernes) Design, s’inscrivent dans un processus d’économie circulaire en proposant des habitations réalisées en matériaux récupérés sur site et plus précisément des vestiges du trafic ferroviaire tels que rails, traverses ou ballast. Leurs modules aux allures de wagons sont dotés d’une sur-toiture qui peut abriter des usages variés : greniers ou serres.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.