« Charrette ! » En clin d’œil aux rendus de dernière minute et aux modes de déplacement doux, une charrette a servi de support à la présentation des travaux étudiants le long de la trame douce (parcours de 1,4 km). Fabriqué à partir de deux vélos, de boîtes en bois et en tissu contenant les documents des groupes et d’un couvercle figurant la trame douce, le véhicule pourra être utilisé pour d’autres évènements de rue. Ecoles: Polytecnico di Milano et EBABX.
« Post-Mur » Ce groupe a proposé en plusieurs lieux de la trame douce (rue du Hamel et rue Porte de la Monnaie) un mobilier en extension naturelle du bâti, pouvant satisfaire divers usages. Une intervention discrète pour «jouer et déjouer l’architecture bordelaise du XVIIIe siècle». Ecole : ESAD.
« Traits d’union », de jour et de nuit L’idée des étudiants était d’unifier la trame douce, perçue comme étant «en pointillée, marquée de seuils, d’articulations et de hoquets». L’insertion d’un même objet à l’entrée des places et des rues – une bande d’acier cuivré en tronçons de 2 mètres qui reflète les lumières et les ombres – donne une cohérence à ces articulations. Ecoles: Camondo et La Cambre.
« Mirailles » Trois «curiosités» mettent en exergue les détails de l’architecture bordelaise du XVIIIe, aujourd’hui peu perceptibles. Sur la photo, une lentille de Fresnel apporte un nouvel angle de vue sur la rue. Ailleurs, des stores colorés habillent des fenêtres murées ; un réflecteur oriente la lumière vers d’anciens noms de rue gravés dans la pierre. Ecoles: Camondo et ESAD.
« Melting Pot » Sur la place du Séminaire, les étudiantes veulent créer un lieu d’échanges grâce au végétal. De jeunes pousses dans des pots aux formes variées, entretenues par les habitants ou adoptées par d’autres, viennent coloniser les balcons et appartements, ajoutant une touche végétale à un milieu essentiellement minéral. Ecoles : Camondo et HEAD.
« Vol d’oiseau » Ce projet de signalétique donne à voir les connexions possibles vers d’autres lieux caractéristiques du centre de Bordeaux, en inscrivant sur les bâtiments des indicateurs graphiques représentant les distances «à vol d’oiseau». Posées sur les angles des bâtiments, en appui sur les parements de pierre, ces bornes rythment discrètement le parcours et valorisent l’architecture locale. Une composition à base de lait de chaux et de pigments naturels respecte la pierre d’origine. Ecole : EBABX.
« Design de proximité » A quoi ressemblerait la ville si l’utilisateur produisait lui-même son mobilier urbain? En écho à la «paisible vie de village» qui s’installe spontanément dans certaines rues de la trame douce, les étudiants proposent un mobilier à l’écoute des usages: banc repliable et porte-vélo greffés dans le mur, cages de foot à peine suggérées sur le trottoir, à utiliser selon ses envies. Ecoles: University of Brighton et EBABX.
« L’entre-deux » Ce miroir brisé inséré dans les «dents creuses» entre les bâtiments doit offrir une respiration et une porte d'accès vers l’imaginaire, au sein d’une trame urbaine dense. Ecoles : La Cambre et ESADSE.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.