Résidentiel : évolution des types de travaux réalisés par les ménages entre 2009 et 2011 Depuis des années, les travaux sur le bâti visant la diminution des déperditions représentent plus des deux tiers des travaux de maîtrise de l’énergie. En 2011, ils accusent une baisse (66 % vs 73 % en 2010 et 70 % en 2009), au bénéfice des travaux sur l’ensemble chauffage / eau chaude /ventilation.
Évolution du nombre de ménages ayant réalisé des travaux de maîtrise de l’énergie Dans un contexte de crise économique prolongée, le nombre de ménages ayant déclaré avoir réalisé des travaux est en baisse en 2011 : 12,8 %, contre 14 % en 2010. A contrario, les intentions de réaliser des travaux à moyen terme sont en légère hausse (17,5 % vs 16,6%), mais elles restent à un niveau largement inférieur à celui de 2009.
Coûts moyens TTC par intervention de travaux de maîtrise de l’énergie en euros. La dépense moyenne par ménage connaîtrait une légère hausse en 2011, passant de 4 396 à 4 517 € (+ 2,8 %), selon le baromètre TNS-Sofres.
D’après les déclarations des ménages, le coût moyen d’une intervention s’élève à 3 393 € (-9,9 %), avec les disparités suivantes :
3 112 € pour les travaux sur le bâti ;
3 946 € pour les travaux sur le chauffage ;
4 603 € pour des travaux réalisés par une entreprise ;
971 € pour ceux réalisés par le particulier.
Parts de marché des travaux de rénovation énergétique En 2011, 38,76 milliards d’euros ont été engagés par les Français pour des travaux d’entretien et d’amélioration de leurs logements. Sur les 7 694 000 logements concernés, 2 533 000 ont fait l’objet d’une rénovation énergétique pour un montant de 13,49 milliards d’Euros HT, soit plus de 35 % du marché de l’entretien amélioration. Répartition : rénovation de façades : 1,9% ; rénovation du toit/pose d’isolant : 3,3% ; isolation des murs, planchers, plafonds, combles : 6,4% ; rénovation de l’installation de chauffage : 9,1% ; pose de portes extérieures et fenêtres isolantes : 14,2% ; tous travaux : 34,8%.
Répartition des différents types de rénovations selon le niveau de performance énergétique En 2011, les niveaux de performance énergétique des travaux réalisés se répartissent de la façon suivante :
toiture : minimum 56% ; médium 0% ; optimum 44%
façade : minimum 69% ; médium 0% ; optimum 31%
ouvertures : minimum 16% ; médium 59% ; optimum 25%
agencement : minimum 63% ; médium 31% ; optimum 6%
chauffage : minimum 30% ; médium 36% ; optimum 34%
Entre 2010 et 2011, les solutions “optimum” ont enregistré une baisse dans tous les types de réalisations, à l’exception des ouvertures et des façades. Dans ce contexte de crise aggravé par le resserrement du crédit d’impôt sur les équipements les plus performants, les ménages semblent se tourner d’avantage vers les solutions “médium” afin de maîtriser leurs dépenses.
Types de financement utilisés pour les travaux de rénovation énergétique Comme pour les années précédentes, en 2011 le recours aux finances personnelles reste prépondérant pour les travaux de rénovation énergétique (73 % des ménages interrogés). On note une légère augmentation, par rapport à 2010, de la fréquence de l’utilisation de l’épargne, associée à une baisse légère des financements par crédit bancaire (près de 3 points). Cependant, plus les travaux sont coûteux, plus la part du prêt bancaire est importante. En 2011, cette part atteint 45% du montant engagé pour les projets supérieurs à 15 000 €. Concernant les dispositifs d’aides de l’État, 52 % des ménages ayant réalisé des travaux de rénovation énergétique ont bénéficié ou comptent bénéficier du crédit d’impôt développement durable, contre 57% en 2010. Les réductions des taux et le renforcement des niveaux d’exigence pour l’éligibilité à cette aide expliquent en partie la baisse du recours à ce dispositif. Enfin, l’Eco-PTZ, mis en place en 2009, a été utilisé par moins de 5 % des ménages.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.