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C’est dans un dédale de petits couloirs étroits et bas, de réseaux de câblages à nu, de tuyauteries, de sacs de gravas ou de plâtre, de plaques de cloisons en placoplatre et de plastification des sols et des murs que le nouveau Lido2Paris se transforme progressivement en salle de spectacle qui sera dédiée notamment aux comédies musicales.
Acorus vient de remporter auprès du maître d’ouvrage Accor, une seconde tranche du chantier de rénovation du cabaret mythique des Champs-Elysées pour un montant de 1,5 million d’euros. C’est une première pour l’entreprise. « C’est la première fois qu’on nous confie la rénovation d’une salle de spectacle d’une telle ampleur. Nous nous occupons essentiellement des lots architecturaux de plâtrerie, de revêtement de sols et de murs et de menuiseries intérieures parmi les 12 lots attribués » indique Benjamin Saksik, son responsable du pôle tertiaire.
Après une première phase menée tambour battant entre septembre et décembre 2022 portant sur la rénovation de 14 loges, d’une cafétéria et de sanitaires pour un budget de 300 000 euros, Acorus s’attaque à une nouvelle et plus importante tranche de travaux de cloisons en placoplatre, de doublage de murs, de pose de faux plafonds et de revêtements de sols souples pour les couloirs de circulation et les sanitaires et d’installation de 250 portes intérieures pour d’autres loges, dont 177 neuves et 76 à réviser, ainsi que la pose de carrelages et de faïences pour d’autres sanitaires. « Nous plaçons la totalité de 2 600 m2 de nouvelles cloisons des coulisses de la salle et intervenons sur la réfection de vestiaires et de loges dont nous aménageons également les plans de travail, les placards et autres coiffeuses » précise Benjamin Saksik.
Double de l'effectif
Surtout, Acorus relève le défi du délai extrêmement court des travaux de transformation du fameux cabaret rebaptisé Lido2Paris dont le chantier doit être achevé entre fin septembre et début octobre prochain pour une réouverture en décembre 2023. « Réaliser un volume aussi important en si peu de temps dans des espaces exigus, avec des accès restreints, demande une grande technicité et la mobilisation d’une trentaine de techniciens, soit le double de l’effectif d’un chantier habituel, et un encadrement renforcé de trois personnes, contre une personne pour une opération de rénovation classique » explique-t-il.
La principale difficulté est de gérer l’encombrement avec les autres entreprises qui opèrent sur place, l’approvisionnement et les flux de matériel par des accès étroits et de travailler en toute sécurité et sérénité. « Notre personnel travaille même la nuit » souligne Benjamin Saksik. Pour respecter les délais fixés par le groupe Accor, le bureau d’études d’Acorus s’est préparé en amont du chantier pour mobiliser ses fournisseurs sur l’approvisionnement de leur matériel et se mobilise tout au long du projet pour une bonne compréhension du chantier entre le client et les fournisseurs afin d’en assurer le suivi et l’avancement.
