Selon Le Figaro, les deux groupes réfléchissent à un projet de partenariat pour leurs clients dans le nucléaire, qui pourrait prendre la forme d'une coentreprise.
"Pour le moment, rien n'a encore été formalisé. Toutefois, le stade des simples réunions informelles a été largement dépassé", indique le quotidien économique.
Cette coopération industrielle serait "une offre commune, intégrant les compétences des deux groupes", précise Le Figaro.
Areva fabrique le coeur des réacteurs tandis que Bouygues intervient sur le génie civil. Les deux groupes collaborent notamment sur le chantier du réacteur de troisième génération (EPR) de Flamanville.
"Si Bouygues et Areva venaient à concrétiser l'idée de ce partenariat -il pourrait prendre la forme d'une joint-venture entre les deux sociétés- ils cibleraient tous les pays intéressés par l'acquisition de la technologie EPR", écrit le quotidien.
Seuls les Etats-Unis ne seraient pas concernés, car Areva y travaille en collaboration le groupe de BTP américain Bechtel, précise le journal.
Rappelant que le gouvernement étudie une vague de cessions de participations publiques, après la cession de 5% du capital de France Télécom le 24 juin, Le Figaro n'exclut pas la possibilité d'un rapprochement capitalistique, avec une ouverture du capital d'Areva.
"Un grand Meccano industriel est même évoqué, avec l'irruption d'Alstom", avance le quotidien.