Disposer de nouvelles visions et de scénarios concrets d'évolution sur ce que pourraient devenir le boulevard périphérique, les autoroutes et les voies rapides du Grand Paris à horizon 2030 et 2050. Tel est l'objectif de la consultation internationale lancée par le Forum métropolitain du Grand Paris - syndicat mixte d'études fédérant les collectivités locales franciliennes -, en partenariat avec l'Etat. Le périmètre d'étude concerne 800 km de voirie, du périphérique à la Francilienne.
Dans un contexte de révolution des mobilités, les quatre équipes pluridisciplinaires qui seront désignées mi-septembre devront explorer de nombreuses pistes : comment améliorer le fonctionnement du réseau routier, réduire la pollution et les embouteillages, mieux insérer ces grandes infrastructures routières. Elles devront aussi proposer de nouveaux modes de financement.
Améliorer le coefficient d'occupation des véhicules. Pour Valérie Pécresse, présidente de la région, comme pour Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris, en charge de l'urbanisme, il faut notamment combattre « l'autosolisme » (fait de circuler seul dans sa voiture). « Si le coefficient d'occupation des véhicules sur les autoroutes franciliennes passait de 1,1 à 1,7, nous aurions résolu les problèmes d'embouteillages », a indiqué Jean-Louis Missika. « Il faut réinventer la route, ne pas l'opposer aux transports en commun », a déclaré Valérie Pécresse, rappelant son plan de 100 M€ pour tester, dès 2019, des véhicules autonomes sur les bandes d'arrêt d'urgence des autoroutes A1, A4, A6 et A13. Les travaux des équipes feront l'objet d'une grande exposition publique l'été prochain.