Métropole de Grenoble -

Terre d’innovation, pôle de recherche, la Métropole de Grenoble cherche un développement durable et plus équilibré.

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Développement économique, transition énergétique, voirie, urbanisme, énergie, eau potable, promotion touristique : autant de compétences qui sont tombées dans l’escarcelle de la Métropole de Grenoble. Réputée pour son campus universitaire, ses organismes de recherche et les grands noms de l’industrie présents à proximité de sa ville centre, la « Métro » cherche aujourd’hui à entrer dans une nouvelle dynamique qui doit conduire au développement d’une agglomération polycentrique.

« Technopole » aujourd’hui, elle doit endosser ses nouveaux habits métropolitains. Dans une étude publiée en janvier 2015 par le Puca (Plan urbanisme construction architecture), sous la responsabilité scientifique de Gilles Novarina, les auteurs pointaient « le manque d’instance publique de pilotage du développement économique, notamment pour encadrer l’aménagement des zones d’activités et le choix de filières stratégiques (...) autres que celles relevant de la haute technologie ». Et c’est peut-être là tout l’enjeu. Conforter son ADN tout en cherchant à se développer vers d’autres champs.

Chargée de créer, d’aménager et de gérer les zones d’activités économiques, la Métropole de Grenoble tient là l’opportunité d’ancrer le territoire à la conquête de nouvelles activités. Aussi la Métropole prévoit-elle la création de nouvelles zones d’activités, à Pont-de-Claix et à La Tronche, et compte lancer des études pour réhabiliter d’anciennes friches, comme à Saint-Martin-d’Hères ou à Vizille. « La rénovation des zones d’activités qui ne sont plus adaptées est aussi à l’étude et tous ceux qui ont des idées sont les bienvenus », indique Christophe Ferrari, président (PS) de la Métropole.

Transition énergétique.

Sur le volet énergétique, ce territoire majestueux a des atouts à faire valoir. « Nous devons recoller à notre histoire territoriale, partie de houille blanche pour arriver à l’énergie hydroélectrique portée par les grands groupes qui font la force de l’agglomération », souligne Christophe Ferrari. Hydroélectricité, smart grid... les chaires de recherche industrielle poussent comme des champignons au sein du pôle universitaire grenoblois, tout juste labellisé Idex (Initiative d’excellence). Une reconnaissance qui va lui apporter les moyens de conforter sa renommée aux plans national et international. Sans oublier la lutte contre les pollutions, qui sera également l’un des enjeux de la transition énergétique.

Une mobilité durable.

Classée 3e au classement du « Financial Times » en termes d’attractivité pour les investisseurs étrangers, la Métropole de Grenoble est moins performante en termes de croissance démographique, d’attractivité migratoire ou d’évolution des revenus par habitant... Placée en 8e position par le cabinet PWC parmi les 15 autres villes centres des métropoles françaises, Grenoble doit lever certains freins pour gagner en attractivité. En améliorant notamment l’accessibilité et la fluidité au sein de l’agglomération. Concédée à Area, l’A480 doit passer à 2x3 voies. Des travaux qui devront être menés concomitamment avec l’aménagement de l’échangeur du Rondeau, le bien nommé « plat de nouilles », inscrit au contrat de plan Etat-région. Aux avant-postes dans le domaine des modes doux, l’agglomération ne compte pas s’arrêter en chemin : elle prépare la construction d’un métrocâble, l’extension de son réseau de Tram et le triplement de la part modale du vélo. La mobilité, la métropole de Grenoble la veut avant tout durable.

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PHOTO - 897553.BR.jpg PHOTO - 897553.BR.jpg (Denis Michel)
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