Pour traiter les déchets ménagers de 20 communes tout en respectant les nouvelles normes, le Sidom d’Antibes a confié à Veolia Propreté – via un contrat de partenariat - le soin de conduire le projet de modernisation de l'usine d’incinération actuelle.
"Le Plan départemental des déchets (PDD) a annoncé la fermeture de notre usine en 2015. Or les études alternatives n’ont rien démontré de convaincant par rapport à l’incinération. C’est pour cela que l’on s’engage aujourd’hui dans un projet de modernisation, répondant aux normes les plus draconiennes et ce, au travers d’un PPP, le 1er contrat de ce type intéressant un site industriel en France" explique Josette Balden, la présidente du Sidom d’Antibes qui traite les déchets ménagers de 20 communes de l’ouest des Alpes-Maritimes (230 000 tonnes par an).
Le contrat passé par ce syndicat mixte avec Veolia Propreté (via Valomed qui va exploiter l’usine pendant 20 ans) prévoit un investissement de 53 millions d’euros en 2007. Il va permettre notamment d’installer un nouveau dispositif de traitement des fumées par catalyse avec des taux de rejets inférieurs aux exigences réglementaires : 80 mg/Nm3 pour les oxydes d’azote (au lieu de 200 mg/Nm3 exigés au 1er janvier 2008), "soit l’équivalent d’un rond point automobile" soulignent les responsables de Véolia Propreté ; 0,05 ng TEQ/Nm3 pour les dioxines (au lieu de 0,1 ng pour la norme). L’usine d’Antibes va également être équipée d’un groupe turbo alternateur permettant de convertir l’énergie thermique produite (vapeur) en électricité. La production sera de 10 MW.
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