Avec la RT 2012, les énergies renouvelables pourront donner leur pleine mesure, car mises à contribution dans des logements performants. Dans le parc existant, elles doivent composer avec les énergies traditionnelles.

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C’est désormais acquis : avec l’entrée en vigueur de la RT 2012, les EnR seront obligatoirement intégrées aux constructions neuves. De quoi garantir un bon taux de pénétration à ces énergies dans la maison individuelle, notamment au solaire thermique, qui en a bien besoin… En plus d’une obligation de résultats - un ratio moyen de consommation de 50 kWhep/(m.an) -, la RT 2012 impose une obligation de moyens, parmi lesquels le recours aux EnR. Mais ces dernières ne sont qu’un outil parmi d’autres au service de la sobriété et de la performance énergétiques des bâtiments (étanchéité, architecture bioclimatique, etc.). Pour qu’elles ne soient pas durablement taxées d’inefficacité, les EnR doivent être préconisées dans le cadre d’une réflexion portant sur tous les lots d’un bâtiment.

Jongler avec les énergies

Cette démarche n’est malheureusement pas aussi évidente lorsqu’il s’agit du parc de bâtiments existants, où la notion de performance énergétique est souvent abordée par le petit bout de la lorgnette. Les équipements techniques utilisant des ressources renouvelables ne peuvent, à eux seuls, répondre à l’aspiration essentielle des ménages : faire des économies sur leur facture énergétique en faisant, si possible, « un geste pour la planète ». De nos jours, les artisans du bâtiment semblent vouloir remettre les bœufs avant la charrue. La Capeb, puis la FFB l’ont bien compris, en lançant chacune leur marque dépositaire de la fameuse « approche globale ». Quelques précurseurs n’ont pas attendu le mot d’ordre des organisations professionnelles pour militer en faveur des EnR dans une démarche prônant avant tout une bonne isolation du bâti (voir le témoignage de Francis Lacour, ci-après).

Les fabricants ont dû composer avec les EnR pour répondre aux signaux envoyés par les pouvoirs publics et proposer des systèmes multi-énergie censés permettre aux ménages de faire de réelles économies sur leur facture. Afin de rendre ce jonglage plus en phase avec la notion de confort, ces fabricants seront amenés à conférer à leurs solutions une dimension systémique, propice à l’association de deux, trois, voire quatre énergies primaires. Si des progrès restent encore à réaliser dans ce registre, la mixité énergétique constitue l’un des moyens d’atteindre le « Facteur 4 », qui pose comme objectif une division par 4 des consommations énergétiques au plan national d’ici à 2050.

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