Un métro automatique au cœur du projet de loi

Le 1 décembre, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi sur le Grand Paris. Le texte, défendu par Christian Blanc, secrétaire d'Etat au Développement de la région capitale, porte principalement sur la création d'un métro automatique de 130 km de long, destiné à relier les grands pôles de développement économique mais aussi des territoires en renouvellement urbain comme Clichy-Montfermeil. Il comportera une quarantaine de gares interconnectées avec le réseau existant, les aéroports ou les gares TGV. Sa construction sera confiée à la Société du Grand Paris (SGP), établissement public industriel et commercial, contrôlé majoritairement par l'Etat. Son financement, estimé à 21 milliards d'euros, reste assez flou. Le projet de loi, qui comprend aussi un volet sur le plateau de Saclay, la « Silicon valley française », avec la création d'un établissement public d'aménagement, sera soumis au Sénat en février, juste avant les élections régionales. Le futur métro automatique constitue l'acte I du projet de Grand Paris sur lequel ont planché dix équipes pluridisciplinaires. Leurs propositions ont fait l'objet d'une exposition à la Cité de l'architecture et du patrimoine, inaugurée le 29 avril par le président de la République. Elle a attiré 200 000 visiteurs.