La Ville de Marseille est dans la phase finale des discussions avec l’Etat pour définir les modalités juridiques et financières de la société de projet dédiée au plan de rénovation des 470 écoles municipales. Elles n’empêchent pas la Ville d’avancer sur d’autres fronts.
A la fin de l’année, elle devrait avoir choisi les lauréats du marché global de performance (MGP) lancé au printemps dernier pour réhabiliter les écoles Bouge, Malpassé-Les Oliviers, Emile-Vayssière, Aygalades-Oasis et Saint André La Castellane.
Cinq groupements
Pour l’heure, cinq groupements ont été sélectionnés :
- candidat sur trois des quatre lots, Travaux du Midi, filiale provençale de Vinci Construction, a répondu avec les agences d’architecture marseillaises Kern & Associés, Pan Architecture, Chancel et Cabane, Huit et demi ;
- Bouygues Bâtiment Sud-Est s’est positionné sur les quatre lots proposés par la Ville avec cinq agences d’architecture : Antoine Beau Architecture, Kristell Filotico Architecte, Mambo Architectures (José Morales), Marciano Architecture et Unic Architecture (Adrien Champsaur) ;
- L’entreprise GCC a, elle, été retenue sur les quatre lots avec comme architecte l’agence Chabanne Architecte (Lyon, Marseille) ;
- Retenu sur un lot Fayat Bâtiment, agence Cari Méditerranée, a constitué un groupement avec les agences d’architecture marseillaises MAP architecture et Satori architectes.
- Enfin, le dernier groupement, présélectionné sur deux des quatre lots, a comme mandataire le leader du bâtiment italien Impresa Percassi associé à l’agence d’architecture marseillaise Battesti Associés.
Mémoire du modèle de construction GEEP
Estimé à une valeur de 80 millions d’euros, le MGP sera réparti entre au moins deux candidats. En effet, le règlement prévoit d’attribuer deux lots maximum par candidat.
Entre le pré-rendu fin octobre et le choix final courant décembre, ils devront présenter une première offre lors d’un oral.
L’un des enjeux de la consultation est de conserver la mémoire du modèle de construction GEEP, du nom du concepteur-réalisateur « Groupement d’études et d’entreprises parisiennes », qui caractérisent ces cinq écoles.
« Au-delà des aspects constructifs et de l’image négative que les écoles GEEP ont pu véhiculer, elles présentent pourtant des qualités de spacialité, de lisibilité, de fonctionnalité et de modularité. La conception tramée de l’époque constitue ainsi un levier de transformation s’inscrivant dans les volumes construits existants », est-il écrit dans le règlement.
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