Gelé après les municipales, le transport à haut niveau de service (THNS) de Montbéliard a finalement été confirmé par le nouvel exécutif de la communauté d’agglomération. « Y renoncer aurait coûté quelque 40 millions d’euros, entre le remboursement du versement transports, les recours des entreprises et d’autres frais », explique Marcel Bonnot, nouveau président (UMP) de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA). Le souci d’apporter une bouffée d’oxygène aux entreprises de TP a aussi animé les élus.
Le budget des travaux diminue toutefois légèrement : il passe de 65 à 56 millions d’euros dans la version remaniée, votée fin septembre, qui maintient l’enveloppe globale à son niveau initial de 100 millions d’euros HT. Le matériel roulant, un bus à haut niveau de service, gagne 6,75 millions d’une mouture à l’autre. L’agglomération renonce notamment au passage sous rail dans Montbéliard, chiffré à 16 millions d’euros.
Troisième ligne
L’économie dégagée servira à réaménager en site propre la rue de la Schliffe et à engager deux extensions : une troisième ligne à 9 millions d’euros de travaux pour une couverture plus large de l’agglomération, et une liaison « Aire urbaine » de desserte des équipements de l’espace médian vers Belfort, comme le nouvel hôpital et la gare TGV. PMA entend lancer ou relancer les chantiers à partir d’octobre, de façon à assurer une mise en service par tranches jusqu’au printemps 2018.