Suez entend disposer de 18% de capacité de production d'énergies d'origine renouvelable en Europe à partir de 2009, contre 15% actuellement, a annoncé lundi le groupe d'énergie et d'environnement.
Cet objectif fait partie d'une série "d'engagements" que Suez prend pour "accompagner les mesures" du Grenelle de l'environnement, explique le groupe dans un communiqué.
Pour "lutter contre le gaspillage" de l'eau, le groupe privé, dont le pôle Environnement (activités eau et déchets) doit être mis en Bourse à l'occasion de la fusion de Suez avec le groupe public GDF, veut aussi économiser, en France, d'ici 2010, l'équivalent de la consommation en eau d'une ville de 700.000 habitants, soit 36 millions de mètres cube d'eau.
Suez va aussi "développer des partenariats publics privés" permettant aux collectivités d'investir dans le traitement des eaux usées, afin que les normes d'épuration fixées par l'Union Européenne soient respectées. La Commission européenne a menacé jeudi la France de poursuites judiciaires, avec risque d'amende à la clé, sur cette question.
Suez veut également "développer les énergies renouvelables thermiques tant directement dans le bâtiment qu'à travers les réseaux de chaleur" à partir notamment de biomasse (énergie obtenue à partir de déchets végétaux).
Il va aussi "participer activement" à la recherche appliquée sur des projets de captage et de stockage du CO2, et à la recherche et développement sur l'énergie nucléaire de quatrième génération.
Au sein même du groupe, Suez promet "d'intégrer la biodiversité à la gestion des sites", avant fin 2009 en France, et d'ici 2012 en Europe.
Il assure qu'en 2009, 100% des éclairages permanents dans les bâtiments administratifs seront économiques, et qu'il va "privilégier systématiquement les véhicules les moins émetteurs en CO2".
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