La Société immobilière picarde va doubler son rythme de construction dans les trois prochaines années. Elle s'y est engagée dans le plan de relance signé avec l'Etat l'été dernier. Elle prévoit de sortir 277 logements cette année, 240 en 2002 et 201 en 2003. « Nous travaillons dans trois directions, explique Patrick Poissonnier, le secrétaire général de la SIP : décentralisation, collaboration avec les communautés de communes, grand projet de ville à Amiens. »
En novembre, la SIP a ouvert une agence à Péronne, à l'est du département, qui marque la fin de sa décentralisation. «Avec quatre agences qui gèrent l'ensemble des dossiers de leur secteur, nous sommes assez près des élus pour connaître l'offre et suivre les clients. » La SIP prépare avec les communautés de communes des contrats pluriannuels sur quatre ou cinq cantons. Les premiers devraient être prêts dans le Vimeu et autour d'Albert, mais « l'enchevêtrement administratif des compétences en matière de développement local ralentit leur élaboration ». Dans les bourgs-centres et pour faciliter le tour de table, la SIP s'attache à monter des programmes associant dans des « petits collectifs » des logements et des services en pied d'immeuble. A Amiens et en périphérie, la société va construire plus d'une centaine d'appartements pour équilibrer la démolition d'une tour à Etouvie, comme l'exige le grand projet de ville. Voir détails des projets
en page 119.