« L'année 1997 aura marqué l'achèvement du recentrage financier du groupe », a souligné son président, Jean-Marie Messier, lors de la présentation des comptes : en deux ans, la Générale des eaux aura opéré plus de 50 milliards de francs de cessions et dilutions et accéléré la réduction des participations croisées (2,7 milliards en 1997 ; 3,5 milliards début 1998). Sa dette nette au bilan est de 27,5 milliards, contre 45 milliards en 1996 et 52 milliards en 1995, et sa trésorerie nette au 31 décembre 1997 est positive de 5,8 milliards (contre - 11,1 milliards fin 1996). Le résultat net consolidé part du groupe a atteint 5,4 milliards de francs (contre 1,95 milliard en 1996) pour un chiffre d'affaires de 167,1 milliards (+ 5,6 % à périmètre et change constants), dont 53,8 milliards à l'étranger (+ 5,3 %). Ce bilan comprend un résultat exceptionnel de 3,3 milliards de francs qui rend compte notamment de profits de dilution, plus-values de cession....
Une progression annuelle de 10%
Pour 1998, compte tenu « du dynamisme de l'activité des télécommunications et du développement international des services à l'environnement », le groupe se fixe pour objectif une progression de son résultat net part du groupe de l'ordre de 10 %, hors intégration du groupe Havas. Après la fusion avec ce dernier, le chiffre d'affaires de la Générale des eaux devrait peser cette année plus de 210 milliards (hors la participation dans Canal + ). A l'horizon 2000, le groupe partagera son activité globale selon trois grands métiers : l'environnement (50 %), la communication (30 %) et la construction (20 %).