Sur un budget primitif de 1,566 milliard d'euros (contre 1,340 milliard en 2003), Robert Clément, l'actuel président du conseil général de Seine-Saint-Denis, qui ne brigue pas de nouveau mandat, explique que la hausse de 26 % des dépenses de fonctionnement (+ 270 millions d'euros) est essentiellement le fruit de la décentralisation. Les dépenses d'investissement hors remboursement de la dette représentent 222,14 millions d'euros, contre un peu plus de 201 millions en 2003, la part des investissements directs (études, acquisitions, travaux) s'élevant à 169,432 millions (+ 7 %).
Priorité aux collèges
Face à ces nouvelles dépenses, le conseil général a accru le recours à l'emprunt (123 millions d'euros contre 107 millions en 2003).
Comme les années précédentes, la priorité est donnée aux collèges qui bénéficient de 86 millions d'euros de crédits de paiement. En 2004, six opérations s'achèveront (1), trois démarreront ou se poursuivront : collèges Pierre-Sémard et Auguste-Delaune, à Bobigny, et le Parc, à Aulnay-sous-Bois. Par ailleurs, les architectes seront désignés ou les études seront poursuivies pour huit constructions ou reconstructions et neuf rénovations d'établissements.
Durant l'année 2004, le conseil général consacrera également 30,993 millions d'euros à la voirie, 8,243 millions aux opérations de transport en commun du contrat de Plan et 11,067 millions d'euros profiteront aux espaces verts, le budget annexe d'assainissement (hors la dette) s'élevant à 30,373 millions d'euros.
(1) Construction de 4 nouveaux collèges, reconstruction de Paul-Eluard, à Montreuil, et réhabilitation de Jean-Jaurès, à Pantin.
