Depuis le printemps 2001, la ligne B du métro toulousain (de type VAL comme pour la ligne A) est en chantier. Après le succès immédiat que connut la ligne A en traversant l'agglomération du nord-est au sud-ouest, le syndicat mixte a décidé - parallèlement à l'extension de la première - de se doter d'une seconde ligne nord-sud, un investissement en cours d'1,2 milliard d'euros. Le tracé débute à la station Borderouge, suit approximativement la Garonne pour se terminer à la station Ramonville, 15 km plus loin. Lors de la mise en exploitation de cette ligne prévue en 2007, le métro toulousain devrait absorber un trafic estimé à 300 000 voyageurs par jour. Les financeurs de ces investissements - principalement le conseil général et la communauté d'agglomération - se prononcent actuellement sur les développements ultérieurs du réseau proposés dans le plan de déplacement urbain. Ses ambitions devront sans doute être tempérées. Autres débats, à un horizon plus lointain, l'arrivée du TGV à Toulouse et la création d'un deuxième aéroport, le développement de celui de Blagnac étant contraint par l'urbanisation. Sur ces sujets, les débats sont chauds à Toulouse.
20 stations
ponctuent la ligne B du métro. Le principe de construction : parois moulées butonnées, radiers drainants équipés de puits de décompression et planchers accrochés aux parois. Selon la configuration, les stations sont réalisées
à ciel ouvert ou en taupe. Chacune est conçue par un architecte et un artiste.