A l'aube du siècle, la métropole toulousaine se trouve confrontée à un défi majeur. Effets conjugués d'un héliotropisme traditionnel et d'un dynamisme économique, la quatrième agglomération de France doit accueillir 12 000 nouveaux habitants par an. L'équation est désormais posée : accompagner ce développement en préservant une qualité de vie reconnue. Sa résolution demande de la volonté et du doigté. Le faible nombre de logements disponibles dans le centre-ville ou la première couronne favorise un véritable mitage du territoire. Les nouveaux Toulousains trouvent un toit, souvent à la faveur des axes autoroutiers, à plusieurs dizaines de kilomètres. Dans le même temps, les professionnels de l'immobilier réclament à cor et à cri des surfaces constructibles. La prise de conscience paraît désormais acquise. La communauté d'agglomération prévoit ainsi la création de 200 hectares de nouvelles ZAC dans les années à venir. Dans un autre esprit, l'entrée en lice du grand projet de ville sur des quartiers en difficulté structurelle peut permettre à la politique de la Ville de trouver un nécessaire deuxième souffle.
11 %
C'est le taux d'écoulement moyen «vente debout» des logements en collectif sur l'aire urbaine de Toulouse. Un chiffre élevé, représentant le pourcentage du stock initial commercialisé mensuellement. Il s'élève à plus de 12% pour les logements en collectif situés dans le centre de Toulouse.
