Gagner 40 % sur la consommation de référence d’un immeuble haussmannien sans toucher à ses façades - pour ne pas dégrader sa qualité architecturale - ni même remplacer son isolation intérieure, de façon à limiter les déchets : à première vue, le défi relevé par Créatis (filiale de Spie Batignolles spécialisée dans le management de projets globaux de rénovation) n’était pas gagné à l’avance. Au final, les mesures réalisées à l’issue du chantier (6, rue Duret, à Paris-16) situent pourtant à 52 % le niveau d’amélioration. « L’isolation par l’extérieur étant totalement exclue, il a fallu davantage travailler le reste, témoigne Romain Henry, chef de projet Créatis : l’isolation intérieure du toit en laine de verre et des murs mitoyens en mousse de polyuréthane, les fenêtres et les équipements techniques. » Efficaces mais potentiellement bruyantes, les pompes à chaleur réversibles utilisées pour le chauffage et la climatisation ont par ailleurs bénéficié d’un traitement acoustique avec l’installation de pièges à sons.


