RÉNOVATION URBAINE De la cité du XVIIe aux cités sensibles

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Longtemps cité bourgeoise autonome, Montferrand fut rattachée à Clermont-Ferrand au XVIIe siècle, par décision royale. Elle conserve de son apogée quelques joyaux architecturaux qui jusqu’à présent semblaient ne susciter que peu d’intérêt. Depuis 2001, cette « ville dans la ville » bénéficie d’un programme de rénovation urbaine (12,7 millions d’euros de fonds publics) qui comprend notamment la requalification d’îlots, la rénovation de l’hôtel de Chanterie, la restauration de l’église Notre-Dame-de-la-Prospérité, la mise en valeur des remparts avec création de jardins, la réalisation de logements sociaux, le réaménagement des voiries…

A quelques centaines de mètres de Montferrand, les quartiers de La Gauthière, Champratel et Croix-de-Neyrat sont, avec le quartier Saint-Jacques au sud de la ville, candidats à une autre forme de rénovation urbaine. Créés dans les années 1960-70 et classés en « zone urbaine sensible » ils font l’objet d’un projet prévu par le programme local d’habitat de Clermont Communauté. En attente de financements de l’Anru (58 millions d’euros sur un investissement d’environ 200 millions d’euros sur 5 ans), cette opération concerne les communes de Clermont-Ferrand et de Gerzat.

A Clermont-Ferrand, elle prévoit la reconstruction complète de certains secteurs : démolition de près de 500 logements, programmes de construction alliant logements locatifs, sociaux ou pas, et en accession à la propriété, en immeubles ou maisons de ville ; percement de nouvelles voies de circulation ; restructuration des espaces publics ; création d’équipement publics…

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