« À cette occasion, quatre nouvelles feuilles de route, dont celle sur les réseaux électriques intelligents pilotée par Dominique Maillard, président du directoire de RTE, ont été validées, s’ajoutant aux cinq premières déjà mises en oeuvre en mars dernier », précise RTE. Le document propose la mise en oeuvre de 10 actions organisées en trois axes de travail :
- créer un groupement, un label et un annuaire des acteurs d’ici fin 2014 ;
- déployer à grande échelle en 2017 : une région qui sera choisie en 2015 portera ce déploiement ;
- organiser la stratégie à long terme en 2020 pour maximiser les retombées des réseaux électriques intelligents, doubler le chiffre d’affaires de ce secteur et pérenniser la part de l’export.
Les enjeux de la filière à l’exportation sont estimés à 30 milliards d’euros dès 2015 et une croissance annuelle prévue de l’ordre de 10 %, souligne le document. Un enjeu de taille qui mobilise la filière et l’État. En effet, l’État s’engage à accompagner la feuille de route notamment par la promotion du label lors des visites d’État en France et à l’étranger et la mobilisation des services au sein des ministères compétents pour les différentes actions à mettre en oeuvre.
« Sur le plan financier (…), le soutien public au plan serait compris dans une fourchette de 75 à 135 M¤ sur la période 2015-2017, indique la feuille de route. Il viendrait en soutien des investissements déjà prévus dans les trajectoires financières des opérateurs de réseau, et de la contribution des autres parties prenantes de la filière des réseaux électriques intelligents ». Les objectifs et les échéances de différentes actions feront l’objet d’un suivi au sein du groupement qui doit être créé d’ici la fin de l’année.