L'Association des Petites villes de France (APVF) a souligné jeudi "les difficultés de mise en oeuvre" du plan canicule du gouvernement, regrettant "qu'aucune concertation associant les élus locaux n'ait été préalablement organisée dans les départements".
Mercredi, Philippe Douste-Blazy (Santé) et Hubert Falco (Personnes âgées) ont fait le point sur l'état d'avancement du plan, se félicitant de la "mobilisation" tant en ce qui concerne l'alerte que la prévention et l'intervention.
"Recensement des personnes à risque, état des lieux des établissements climatisés, mise en place de dispositifs opérationnels pour transporter les personnes vulnérables... Le plan canicule prévoit que les élus locaux assument de lourdes responsabilités", note l'APVF dans un communiqué.
Pour l'Association, "s'il est naturel et essentiel pour les pouvoirs publics de prévenir les effets d'une éventuelle canicule, il est tout aussi naturel et légitime pour les élus locaux d'exprimer dès aujourd'hui les difficultés qu'ils auront à mettre en oeuvre ce plan dans des délais particulièrement brefs".
L'APVF, que préside l'ancien ministre socialiste Martin Malvy, "plaide pour que des moyens techniques, financiers et humains soient mis à la disposition des collectivités locales, afin qu'elles puissent gérer efficacement une éventuelle crise sanitaire".