Compte tenu de l’arrêté tarifaire de mars 2011, les tarifs applicables au 1er juillet ne devraient être connus qu’à la fin du mois de juillet, rappelle l’association Enerplan. Et ce le temps que les gestionnaires de réseaux fassent remonter le nombre de demandes de raccordement enregistrées pendant le trimestre écoulé, que la Commission de Régulation de l’énergie compile les données et propose les coefficients de pondération de baisse des tarifs d’achat et que les ministres les homologuent par arrêté.
«Depuis le 1er juillet 2011, personne n’est aujourd’hui capable de donner les dix tarifs en vigueur pour les systèmes intégrés au bâti, simplifiés ou non, selon la typologie du bâtiment à équiper», explique Enerplan. Au début de chaque trimestre et «en l’absence de statistiques mensuelles de demandes de raccordement, pour trois semaines à un mois, c’est la grande inconnue des tarifs d’achat en vigueur (baisse possible jusqu’à 9,5%)», ajoute l’association.«C’est une chicane de plus dans le dur parcours du combattant des entreprises françaises du photovoltaïque, qui tentent de survivre malgré l’acharnement des pouvoirs publics», conclut-elle.