Participation de Siemens dans Areva NP : bataille franco-allemande en vue

Le groupe allemand Siemens a indiqué lundi 23 juillet qu'il voulait conserver sa participation de 34% dans le fabricant de centrales nucléaires franco-allemand Areva NP (ex-Framatome), une participation qui pourrait être l'objet de frictions avec Paris. "Nous voulons rester actionnaires et nous en discutons actuellement avec" la maison-mère Areva, a indiqué un porte-parole.

Selon l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche, le président français Nicolas Sarkozy souhaiterait que Siemens sorte du capital d'Areva NP, où il était entré en 1999. Le chef de l'Etat français projette de faire usage de l'option d'achat sur cette participation de 34% dans Areva NP, option courant jusqu'en 2011 en vertu des accords ayant donné naissance à Areva en 2001. Cette participation de Siemens est évaluée à environ un milliard d'euros, selon Wirtschaftswoche.

Areva : "Pas d'évolution du capital à l'ordre du jour"

Le président français voudrait ensuite fusionner Areva avec le géant de l'énergie Alstom et celui du bâtiment Bouygues. D'après la Wirtschaftswoche, le patron de Siemens Peter Löscher "espère le soutien de la chancelière Angela Merkel" pour contrer le projet de M. Sarkozy.

De son côté, Areva a également réagi à ces informations. "Une évolution du capital d'Areva NP n'est pas aujourd'hui à l'ordre du jour", a déclaré un porte-parole lundi 23 juillet.

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