Compte tenu de la position particulière du site, à l’Ouest d’un grand domaine ferroviaire, il était nécessaire de baliser visuellement ses limites non accessibles. Les extrémités du maillage d’allées secondaires sont donc signalées par de petites balises lumineuses blanches (équipées de 20 LEDs blanches 1W de faible consommation électrique), en haut de mâts métalliques cylindriques de 5 m, visibles de loin. La ceinture ferroviaire qui déploie une large courbe en rive des bassins Nord est surlignée de balises bleues, sur des mâts en bois de 6 m à alimentation autonome photovoltaïques. En bord de berge, ils ont un espacement croissant et culminent au centre du bassin pour accentuer l’effet de courbe.
Des tableaux lumineux. Chaque balise possède un panneau de cellules photovoltaïques et une batterie, intégrés au mât pour une autonomie énergétique totale. Elles ne nécessitent donc aucune intervention de génie civil et pourront être déplacées selon l’évolution des aménagements prévus.
Les thèmes du corps, des saisons et des ambiances végétales, au centre du parc, intègrent chacun une image nocturne. Les belvédères dominant le site sont balisés de plots lumineux à 1 LED blanche 1W. Ces tableaux, judicieusement placés, apportent de la profondeur aux perspectives et agrémentent, la nuit, l’image du parc. La place des jets, les emmarchements, le ponton et le bassin biotope au Nord, font l’objet d’un autre tableau où l’eau est mise en valeur. De petits points lumineux (appareils à LED blanche) ponctuent les jets de manière aléatoire. Incrustés dans le sol, ils se déploient ensuite sur les emmarchements pour être finalement immergés.
Un éclairage évolutif. Les axes longitudinaux et transversaux sont éclairés par des couples de projecteurs orientables sur des mâts de 5 m, implantés unilatéralement dans l’axe des arbres, les niveaux d’éclairement minimaux (10 lux moyen maintenus) et la clarté des matériaux de sol, permettant des promenades piétonnes nocturnes confortables. Les projecteurs architecturaux (IP 65) à lampes à iodures métalliques et brûleur céramique 70 W peuvent être appareillés avec de nombreux accessoires (verre réfracteur modifiant la répartition du flux lumineux, filtre de couleur en verre…).
Des régimes énergétiques différenciés. La maîtrise des nuisances lumineuses en rabattant la lumière au sol, une certaine souplesse d’utilisation et la sauvegarde de l’évolutivité du site dans un quartier en mutation sont ainsi assurés. Les projecteurs, dirigés vers les aires de jeux et le skate park, pourront être réorientés pour éclairer les arbres lorsque ceux-ci auront une taille satisfaisante, la pelouse ou un événement ponctuel.
La production d’énergie des panneaux photovoltaïques installés sur la toiture de l’ancienne Forge est injectée dans le réseau et vendue à EDF puis rachetée à faible coût en fonction des besoins en alimentation classique.
Par contre, les mâts de balisage de la ceinture ferroviaire possèdent une alimentation autonome (capteur photovoltaïque et batterie de stockage intégrée). Leur durée d’allumage disponible est de 4 à 5 h selon l’ensoleillement. Pour minimiser les dépenses d’énergie déjà très faibles pour un parc de 4,4 ha (9 kW en pleine puissance), plusieurs régimes différenciés ont été imaginés.
L’éclairage d’ensemble est mis en service à la tombée de la nuit, à la fermeture des grilles du parc (il est envisagé d’ouvrir le parc, la nuit, à certaines périodes de l’année). Dès 22 h en hiver et 24 h en été, 1 projecteur sur 2 éclaire les allées pour sécuriser les perspectives, les tableaux nocturnes étant éteints à minuit. Le balisage des limites du parc est alors conservé jusqu’au lever du jour.




