Paris boucle son projet de voie réservée sur le périphérique

Le Conseil de Paris a adopté le projet qui consiste à réserver au covoiturage une voie du périphérique à l'issue des Jeux Olympiques de 2024, et cela sur l'ensemble des 35 kilomètres de la voie circulaire. Le budget prévisionnel pour cet aménagement est estimé à 6 ou 7 millions d'euros.

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Le périphérique parisien.

Le Conseil de Paris à majorité de gauche a bouclé mardi 17 novembre son projet de réserver au covoiturage une voie du périphérique à l'issue des Jeux Olympiques de 2024, et cela sur l'ensemble des 35 kilomètres de la voie circulaire.

En approuvant une convention avec la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) et Paris 2024 (le comité d'organisation) sur le financement de simulations de trafic pour les "voies olympiques", réservées aux athlètes, médias, officiels, secours et forces de l'ordre pendant les Jeux, la mairie réaffirme que la voie réservée sur le périphérique et ses équipements (caméras de forme, capteurs, signalétique) "seront conservés afin de permettre la création d'une voie réservée au covoiturage et autres modes vertueux".

Mais alors que la voie olympique, financée par la Solideo, ne concerne que les trois quarts (ouest, nord et est) du périphérique, le conseil municipal a adopté un voeu du groupe écologiste demandant de "compléter l'héritage" en intégrant dans la future voie de covoiturage le tronçon sud, entre les portes de Versailles et de Bercy, "afin de créer une voie dédiée sur l'intégralité du boulevard périphérique parisien".

Consultation hostile de la Région

"Nous avons voté le principe de faire tout le périphérique", a résumé l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public, David Belliard, estimant à 6 ou 7 millions d'euros le budget municipal pour "financer le bouclage de cette voie dédiée".

La liste de ces "autres modes vertueux" est "en cours d'élaboration dans le cadre des ateliers du Périphérique", rappelle la mairie. Mercredi, le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire avait évoqué les "transports en commun" et les "véhicules électriques".

La majorité de la maire Anne Hidalgo, candidate du PS à la présidentielle, prend cette décision de principe alors que Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France et autre prétendante à l'Elysée, a lancé une consultation en ligne sur ce projet, auquel elle est farouchement opposée.

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