Parc éolien de Courseulles-sur-Mer : Saipem se heurte au sous-sol

Le parc normand entrera en service en 2026 au plus tôt et non en 2025 en raison de problèmes de forage.

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Le parc éolien de Courseulles-sur-Mer accueillera 64 mâts. Pour le moment, un seul puits de fondation a pu être creusé.

L’italien Saipem rencontre des difficultés à creuser les puits de fondation des mâts du parc éolien de Courseulles-sur-Mer (Calvados), révèle l’agence Bloomberg qui cite des sources proches du dossier. « La foreuse de l’entreprise italienne, première du genre, doit creuser des puits de 9,5 m de diamètre et d’environ 36 m de profondeur dans le plancher océanique », explique Bloomberg. Or « ces derniers mois, Saipem n’a réussi à creuser qu’un seul des 64 sockets qui accueilleront les fondations des éoliennes ». L’entreprise indique qu’elle se prépare à installer le premier monopieu tout en creusant le second puits.

Spécialiste des forages en mer pour l’industrie pétrolière, Saipem a remporté en 2021 un contrat de 460 millions d’euros auprès d’EDF Renouvelables pour réaliser les fondations monopieux du parc de 448 MW situé à une dizaine de kilomètres de la côte normande, au nord de Caen. Mais les essais et les ajustements nécessaires au bon fonctionnement de la foreuse ont retardé le début des travaux, a confirmé l’énergéticien. Résultat : le parc éolien pourrait entrer en service en 2026 « au plus tôt », selon Bloomberg au lieu de 2025 tandis qu’EDF annonce un nouveau calendrier dans les prochains mois.

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