Les pouvoirs publics ont renouvelé leurs appels aux économies d'énergie à la veille de la reprise de l'activité économique, dans un communiqué publié durant le week-end par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). "Après la canicule, les économies d'énergie restent à l'ordre du jour", écrit l'établissement public qui distribue les aides de l'Etat pour la protection de l'environnement et la promotion des énergies renouvelables.
Le communiqué chiffre à 300 MW (mégawatts) la baisse de la consommation d'électricité des ménages intervenue après les appels à la sobriété énergétique lancés le 11 août, au plus fort de la canicule, par les ministres de l'Ecologie, Roselyne Bachelot, et déléguée à l'Industrie, Nicole Fontaine.
Ces efforts doivent être poursuivis, souligne l'Ademe, en rappelant que le résidentiel (consommation d'énergie des logements et des bureaux) et les transports, notamment individuels, représentent la moitié des émissions françaises de gaz à effet de serre.
Chacun peut contribuer, avec "des gestes (...) de bon sens qui ne diminuent pas notre confort", non seulement à réduire sa facture EDF-GDF et à éviter ainsi les "délestages", mais aussi à "des actions plus structurelles d'économie d'énergie".
Lors d'un investissement immobilier, une maison bien conçue permet le plus souvent d'éviter la climatisation, très nocive pour l'environnement. Dans l'ancien, intégrer les dépenses d'isolation dans le budget d'acquisition.
Selon RTE, le gestionnaire du Réseau français de transport d'électricité, la consommation des particuliers représente grosso modo le tiers de la consommation de courant.