La généralisation des zones 30 et l'instauration d'un réseau de stations de vélos en libre-service déconnecté de la publicité vont renouveler le rôle de locomotive de la mobilité douce joué par la capitale alsacienne depuis plus de 30 ans. Pour la première fois à l'échelle d'une grande agglomération française, l'exception et la règle vont s'inverser dans le domaine de la circulation automobile : seuls les axes interquartiers resteront autorisés à une circulation à 50 km/h. Adopté en mai par le conseil municipal, ce principe s'ajoutera à la création de deux nouvelles zones de rencontres en centre-ville, sous maîtrise d'œuvre du paysagiste Alfred Peter.
Coordination avec les plans de déplacement des entreprises
Spécialiste des déplacements doux, le bureau d'études Roland Riby & Associés a accompagné la communauté urbaine dans la rédaction d'un projet de délégation de service public lancé le 7 mai : « une initiative très regardée au sein du club des villes cyclables », affirme Alain Jund, vice-président de ce réseau national et conseiller communautaire délégué au vélo. Le réseau de stations de vélos partagés se démarquera par une présence humaine et une volonté de coordination avec les plans de déplacement d'entreprises ou interentreprises, de plus en nombreux à Strasbourg.
