Nord : le trait de côte à la loupe

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De la baie du Mont-Saint-Michel à la frontière belge, le trait de côte sera désormais scruté au-delà des frontières administratives par le groupement d'intérêt public (GIP) Réseau d'observation du littoral (ROL) de Normandie et des Hauts-de-France. Le 7 mai s'est tenue l'assemblée générale constitutive de ce groupement dont la présidence est assurée par Jean-François Rapin, conseiller régional des Hauts-de-France, sénateur du Pas-de-Calais et président de l'Association nationale des élus du littoral. Né de la fusion de plusieurs entités existantes, le GIP regroupe les deux régions concernées, le Conservatoire du littoral et l'Etat. Basé à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), il a pour objectif de valoriser la connaissance scientifique et technique afin de mettre à disposition un outil d'aide à la décision et de planification.

Mesures altimétriques. « Nous relançons des mesures altimétriques de très haute résolution sur terre et dans les petits fonds marins afin de compléter le relevé finalisé en 2019. Nous souhaitons aussi organiser un colloque d'ici à la fin de l'année », annonce Jean-François Rapin, qui ajoute qu'il existe une demande forte pour des données permettant de mieux comprendre l'évolution du trait de côte, liée à l'érosion et au changement climatique.

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