Avec la collaboration des cellules économiques du BTP
NORD-PAS-DE-CALAIS
Logements. Le niveau des mises en chantier ne décolle pas. Les mauvais résultats régionaux sont notamment dus à la baisse des logements individuels groupés. Le Nord tire mieux son épingle du jeu que le Pas-de-Calais. Non-résidentiel. Après une année 1997 médiocre, c'est l'embellie pour le non-résidentiel. L'activité est surtout tirée par la demande de locaux destinés à l'enseignement.
GRAPHIQUE
PICARDIE * Logements. Entamée en fin d'année dernière, l'accélération des constructions neuves se poursuit, l'investissement privé se maintient à un haut niveau ainsi que le travaux d'amélioration de l'habitat.
* Hors département de l'Oise.
Non-résidentiel. L'activité se stabilise grâce à une multitude de programmes industriels et logistiques de taille moyenne ou réduite, grâce aussi à des équipements intercommunaux et à la modernisation des bâtiments agricoles.
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CHAMPAGNE-ARDENNE
Logements. Juin confirme l'envol des autorisations de construction de logements, avec une progression sur douze mois de 20,9 %, en juin (contre 17,1 %, en mai), laissant entrevoir de bonnes perspectives d'activité.
Non-résidentiel. Léger fléchissement pour les autres bâtiments avec une progression moins forte qu'en mai, abstraction faite du secteur primaire qui connaît une augmentation de 21,9 % en autorisation.
GRAPHIQUE
ALSACE
Logements. Après avoir atteint des sommets en 1996 sous l'effet conjugué de mesures fiscales et de flux migratoires positifs, le logement poursuit son repli tout en restant à un niveau élevé pour la région.
Non-résidentiel. L'effet tardif de la reprise économique se cumule avec le démarrage de plusieurs opérations phares, en particulier dans le Haut-Rhin, avec plusieurs collèges et le chantier de l'EuroAirport Bâle-Mülhouse.
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LORRAINE
Logements. Le nombre de logements autorisés constitue le meilleur score depuis deux ans. L'embellie bénéficie surtout aux zones frontalières de Thionville et de Moselle-Est, prisées par les Luxembourgeois et les Allemands.
Non-résidentiel. En locaux, l'effet Smart s'estompe : les locaux commencés reviennent aux mêmes surfaces qu'avant la construction de l'usine de minivoiture.
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BOURGOGNE
Logements. Le premier semestre est plutôt bon. Le secteur collectif y a contribué avec une progression de 20 % liée à la concrétisation des projets déposés fin 1997. La demande des bailleurs sociaux reste active : + 23 % par rapport à l'an dernier.
Non-résidentiel. Les permis de construire augmentent, surtout pour les bâtiments industriels. Les bâtiments agricoles se redressent nettement. Les projets de bureaux redémarrent également. Le commerce en revanche baisse.
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FRANCHE-COMTE
Logements. Faibles variations au second semestre. La baisse sur le collectif devrait se réduire.
Non-résidentiel. La tendance à la hausse enregistrée depuis le début de l'année ( + 29 % pour les permis de construire) se poursuit.
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