Nicolas Sarkozy : "Nous allons construire une nouvelle centrale nucléaire EPR"

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La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon et Nicolas Sarkozy

Le président a justifié jeudi, lors d'un discours prononcé au Creusot, sa décision de construire en France un deuxième réacteur nucléaire de troisième génération EPR.

"L'électricité qui sort d'un EPR est 30 à 50% moins chère que l'électricité qui sort d'une centrale à gaz ou au charbon. On peut devenir exportateur d'électricité alors qu’on n’a ni pétrole, ni gaz. C'est une chance historique de développement", s'est réjoui le président.

Il a aussi justifié son choix par rapport à l’environnement. "Chaque EPR fait économiser 2 milliards de m3 de gaz par an quand il remplace une centrale à gaz et onze millions de tonnes de CO2 par an quand il remplace une centrale à charbon" a-t-il insisté. Sans oublier de déclarer "L'ère du pétrole bon marché, c'est fini."

Jamais à court d’arguments, après avoir félicité le Général De Gaulle d’avoir anticipé le nucléaire, il a défendu sa politique qui consiste à proposer à tous les pays en développement la coopération de la France en matière d'énergie nucléaire civile, estimant que "le nucléaire peut être une arme de paix, car c'est une arme au service du développement".

Information la plus attendue, la localisation de ce futur réacteur, le Président ne l’a pas précisée dans son discours. Il a simplement indiqué qu’ "il faudra qu'on prenne la décision d'implantation d'ici à 2009 », et qu’« il faudrait que la première pierre soit posée en 2011". Mais selon ses déclarations antérieures, la nouvelle centrale devrait être construite à proximité d’une centrale déjà existante.

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