Ce musée est la deuxième intervention des architectes dans ce site.Une « boîte en tôle rouillée », simple parallélépipède qui semble flotter au-dessus de l’entrée du musée, est l’objet de la transformation. Le principe de la boîte dans la boîte s’est imposé pour éviter un contact direct entre les vitrines et les objets exposés avec des murs anciens gorgés de sel. A la fois porche protecteur, signal et espace pédagogique et d’exposition, la boîte est totalement autonome. Contrairement aux apparences, elle ne repose pas sur une maçonnerie de pierre, reconstituée après la construction de la boîte, portée par quatre piliers en acier galvanisé. La structure principale est constituée des trois planchers superposés à R 1, R 2 et au niveau de la couverture. Ils sont supportés par quatre piliers qui autorisent un important porte-à-faux. Chacun est composé d’un cadre d’IPE de 550 mm de hauteur, raidi par des traverses et contreventé par des croix de Saint-André. Tous ces éléments sont en acier galvanisé.
L’enveloppe de la boîte est à ossature bois (panneaux en OSB) intégrant une isolation de 12 cm de laine de bois. La finition intérieure est traditionnelle avec plaques de plâtre et pare-vapeur. Un film pare-pluie extérieur assure l’étanchéité. Les plaques de tôle d’acier auto patinable (In Daten) forment un parement fixé sur une structure primaire de poteaux carrés (70 x 70 x 4 mm) en acier galvanisé, sur lesquels sont soudés des traverses. Les tôles de 5 mm d’épaisseur sont fixées par un système de clavettes visibles à leur périphérie. Toutes apparentes, les faces de la boîte présentent le même aspect. Au sommet, la « vraie » couverture à faible pente repose sur des IPE 180 disposés sensiblement plus bas que la surface en tôle d’acier. A la base de la boîte, la zinguerie de récupération des eaux de pluie est dissimulée.
