Montpellier-Nîmes : nouveaux rebondissements pour les stades

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Entre le stade de Nîmes (Gard) et celui de Montpellier (Hérault), lequel sortira de terre en premier… ou pas ? A Nîmes, après avoir vu le volet commercial de Nemausus - opération d'environ 100 000 m2 SP organisée autour d'un stade de football de 15 000 places et d'un nouvel écoquartier (conception : Valode et Pistre) - retoqué en décembre 2022 par la Commission nationale d'aménagement commercial (Cnac), la SAS Nemau a déposé en juin un dossier de revoyure. « Nous avons redéfini le périmètre de la zone de chalandise, établi un plan de merchandising avec la destination de chacun des 17 locaux prévus pour expliquer que nous étions sur du commerce de proximité et non sur un centre commercial », explique Cyrill Meynadier, président du promoteur Opalia, maître d'ouvrage délégué. La surface dévolue au commerce - soit 4 826 m2 - demeurerait inchangée.

En cas d'avis favorable de la Cnac, attendu d'ici à septembre, l'enquête publique serait lancée fin 2023. Opalia table sur une réévaluation de l'enveloppe du projet estimée à 250 M€ TTC et du planning initial qui prévoyait une livraison en 2026.

Risque d'abandon. Le contexte économique a également gonflé la facture du futur stade Louis-Nicollin (Fontès Architecture), dans la ZAC Ode à la Mer à Pérols, au sud-est de Montpellier. Evalué entre 180 et 200 M€ en 2021, l'investissement est passé à 245 M€, porté à 85 % par la holding Nicollin. La réalisation de l'enceinte de 25 000 places et des structures à vocation économique attenantes, a été repoussée de 2022 à 2026-2027.

Le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) venait d'annoncer qu'un contrat de promotion immobilière serait signé avec NGE Immobilier, après le dépôt du permis de construire, moyennant un engagement sur un délai et un prix ferme, quand est intervenu un coup de théâtre. Confronté à la lenteur des procédures et à un apport financier réduit de la Banque des territoires, Laurent Nicollin, président du MHSC, a évoqué le 3 juillet, lors d'une conférence de presse, la possibilité d'abandonner le projet si le permis n'était pas déposé en décembre-janvier : « Nous resterons à la Mosson, il faudra réhabiliter le stade, le mettre aux normes avec l'argent des contribuables. » A suivre…

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