Metz : la ZAC de l'Amphithéâtre s'ouvre vers ses voisins

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Metz
Sur la ZAC d’une superficie totale de 38 ha, trois phases se succèdent. La deuxième concerne la création d’environ 900 logements. sur 4,3 ha.

Ce 23 février, la concertation publique sur l'aménagement de la seconde phase du quartier de l'Amphithéâtre à Metz (Moselle) sera bouclée. Elle concerne la création d'environ 900 logements sur une superficie de 4,3 ha, au sein de ce quartier conçu pour accueillir au final 300 000 m² SP d'habitat, commerces, bureaux et équipements. Cette étape prolonge la modification du dossier de création et de réalisation de la ZAC de presque 38 ha opérée à l'automne 2023 par la métropole de Metz. Les élus ont en effet délibéré en faveur de la naissance d'une ZAC « multisite », par l'extension de son périmètre à l'ancienne caserne de pompiers Ranconval (phase 3 du projet) au nord (2,6 ha) pour un réaménagement, au stade de l'étude de faisabilité, ainsi qu'à un parking de supermarché à l'ouest (1,2 ha). La traversée de celui-ci constituera l'un des points clés de la nouvelle vie de l'Amphithéâtre : elle permettrait de relier le quartier aux grands axes de la ville. Elle reste cependant conditionnée aux négociations en cours avec son propriétaire privé.

Enseignements de la première phase. D'une manière générale, l'aménagement des surfaces à bâtir de cette seconde tranche au sud de la ZAC se double d'une attention particulière portée à sa connexion à son environnement. Dans ce but, un travail fin a été mené sur ses franges urbaines par les élus, la société d'aménagement Saremm et l'équipe de maîtrise d'œuvre associant Clément Blanchet Architecture (mandataire), Atelier Jours, Iris Conseil, Zefco et Atelier d'écologie urbaine. Cette nouvelle phase tire par ailleurs les enseignements de la première, qui se conclura ce printemps. Ainsi, le déficit de 250 places de stationnement identifié dans la période initiale de la ZAC entend être comblé par la création d'un premier parking public en silo. Un second ouvrage analogue pourrait venir en complément, en fonction des besoins.

Par ailleurs, les nouvelles constructions seront mieux graduées dans leur épannelage (de R + 5 à R + 12) afin de s'harmoniser avec le tissu urbain. Sur les 12 lots à bâtir programmés, quatre premiers ont été attribués à Urbain des bois (Icade Promotion), au groupe Habiter, à Delta Promotion (groupe Lingenheld) et à Blue Habitat. Les dépôts de permis de construire sont attendus ce premier trimestre. La modification du dossier de création et de réalisation a également ouvert l'urbanisation de l'avenue Louis-le-Débonnaire, une artère intégrée au périmètre de la ZAC mais non dédiée initialement à des constructions. Un front bâti de deux immeubles (R + 4 et R + 5) comportant une quarantaine de logements et des commerces en rez-de-chaussée devrait y sortir de terre.

Peigne vert. La végétalisation va également gagner en importance. L'aménageur Saremm évoque un parc central de 5 000 m² et trois rues végétalisées dessinant un « peigne vert » entre les secteurs d'habitation et le jardin Jean-Marie-Pelt (6 ha) situé de l'autre côté des lignes ferroviaires. « Une de ces rues, dévolue aux modes doux, est programmée courant 2025 grâce au percement d'un tunnel sous le talus ferroviaire. Ce chantier sera mené sous la maîtrise d'ouvrage de SNCF Réseau », annonce Henri Hasser, président de la Saremm.

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