Extrémités
Les lots n°1 et n°6 sont assez similaires puisqu'ils consistent en la réalisation de 1200 et 1400 mètres de tranchées couvertes à laquelle il faut ajouter les stations : Borderouge au nord, Ramonville au sud. Le niveau de la nappe phréatique étant haut, les travaux ont été réalisés de manière classique à l'abri de parois PAC butonnées en tête : excavation, puis construction du radier, des piédroits et de la couverture.
Déviation du canal
Les 4,7 km du lot n°2, répartis en huit tronçons, sont excavés à l'aide d'un tunnelier neuf à pression de terre de diamètre 7,73 m fabriqué par Herrenknecht. Sept stations sont à construire dont celle baptisée «Canal du Midi», implantée sous le canal. Sa réalisation en deux phases a nécessité la déviation du canal sur 200 m. Comme sur chacun des lots, les ouvrages techniques d'interstation, tels les puits d'aération, sont disséminés tout au long de la ligne.
A cheval sur la ligne A
Le lot n°3 est particulier puisqu'il empiète sur la ligne A. A partir de l'ouvrage Hugo et jusqu'à l'ouvrage Aubuisson, le tunnel - monotube partout ailleurs - devient bitube. Chaque tube, de diamètre 5,28 m, est excavé à l'aide d'un tunnelier neuf à air comprimé fabriqué par le régional du chantier CSM Bessac.
Près de la Garonne
Le lot n°4 se situe dans une zone plus sensible sur le plan géologique, plus près de la Garonne, à l'habitat plus dense. Pour ces raisons, le tube est excavé par un tunnelier à pression de boue de FCB (licence Kawasaki), reconditionné après avoir servi pour le métro de Lille. L'usine de traitement des boues de forage est installée dans l'ancienne caserne Niel. Au programme, 3,7 km à creuser et 6 stations à construire dont «François Verdier» qui, en appui sur un parking souterrain existant, nécessitera des reprises en sous-oeuvre.
Train d'alimentation sur pneus
Le cinquième lot comprend le creusement de 3,2 km et la réalisation de cinq stations. Le tunnelier a aussi été utilisé à Lille. Sa particularité : il utilise un train d'alimentation sur pneus. A noter la station baptisée «Faculté de pharmacie» dont la dalle intermédiaire sera suspendue à la dalle haute par des tirants métalliques.
UN RER METROPOLITAIN
Cette réalisation connaît le succès en terme de fréquentation. Entre la station de métro Arènes et Colomiers et jusqu'à Auch, la région a mis en place une nouvelle desserte cadencée à la manière d'un RER. Les partenaires (région, SMTC, SNCF, Etat et RFF) ont investi 37 millions d'euros dans une nouvelle infrastructure qui double la ligne en direction d'Auch jusqu'à Colomiers. Trois haltes urbaines ont été créées. Aux heures de pointe, l'agglomération est desservie tous les quarts d'heure, Lisle- Jourdain (Gers) toutes les demi-heures, Auch toutes les heures.
TRACE: Attributions des lots