Marseille : les épreuves du stade nautique avant les JO 2024

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Niché au coeur d’une anse, le site de 6,5 ha accueillera six bâtiments d’une surface totale de 8 334 m2 SP.

L'approbation par la Ville de Marseille (Bouches-du-Rhône), ce 10 novembre, de la déclaration d'utilité publique est une nouvelle étape favorable au projet de modernisation du stade nautique du Roucas Blanc. Suivront la signature du permis de construire et l'obtention de l'autorisation environnementale avant les premiers coups de pioche en janvier 2022 par Travaux du Midi (Vinci Construction France), titulaire du marché de conception-réalisation d'une valeur de 21,4 M€ HT.

Avec les agences d'architecture Jacques Rougerie et Carta Associés, le mandataire du groupement doit répondre à plusieurs enjeux, dont celui de livrer en juillet 2023 le pôle France Voile pour des tests en conditions réelles avant les épreuves olympiques qui s'y dérouleront en 2024. Il devra ensuite construire des infrastructures pérennes conformes au cahier des charges du Comité international olympique et de la Société de livraison des ouvrages olympiques. La reconfiguration du stade nautique, qui permettra, entre autres, de doubler la capacité d'accueil actuelle de 300 bateaux, doit en effet bénéficier aux Marseillais.

Niché au cœur d'une anse, le site de 6,5 ha comportera six bâtiments (cinq neufs, un restructuré). Ceinturant une arena ouverte sur le large, cet ensemble de 8 334 m2 SP se caractérisera par une ligne épurée, des débords de toitures, des brise-soleil métalliques, des couleurs allant du blanc au gris et une faible hauteur. Le pôle France Voile, en bout de jetée, sera le plus grand avec ses 11,50 m de haut nécessaires pour recevoir les voiliers. « Nous avons cherché à faire lien entre la corniche Kennedy, au nord, et les plages du Prado, au sud. D'où les toitures végétalisées qui assurent la continuité avec les zones enherbées et les failles entre chaque bâtiment qui répondent à la topographie », précise Samantha Drouard, cheffe de projet chez Carta Associés.

Taux de réemploi de 80 %. Certifié Effinature et ciblant le niveau argent de la démarche Bâtiments durables méditerranéens, le projet rendra perméable 14 000 m2 d'espaces publics. « Conformément au contrat qui court jusqu'en 2027, nous suivrons les consommations d'énergie. Dans cet esprit d'un projet économe, nous visons un taux de réemploi de 80 % et mettrons en œuvre du béton bas carbone », précise Nicolas Chicouras, chef de projet chez Travaux du Midi.

Enfin, le dernier enjeu sera de se coordonner avec les travaux conduits en parallèle sur le plan d'eau et les berges (conception : Ingérop/331 Corniche Architectes).

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