Maîtrise d'ouvrage privée Gaumont accélère son maillage de multiplexes

-Doyenne mondiale des sociétés cinématographiques, Gaumont multiplie les ouvertures de complexes. -Le groupe dirigé par Nicolas Seydoux investit jusqu'à 300 millions de francs par an dans la rénovation et l'agrandissement de son parc.

Profil. Présent dans tous les métiers du cinéma, le groupe, présidé depuis 1975 par Nicolas Seydoux, est à la fois la doyenne (mondiale) des sociétés cinématographiques et l'un des « grands » de la distribution, grâce notamment à un parc de salles ultra-modernes ou en cours de rénovation (326 salles réparties sur 45 sites en France et en Belgique).

Jouant la carte des espaces de vie agréables et conviviaux, la société ne compte d'ailleurs pas en rester là puisqu'elle devrait disposer, d'ici à la fin de l'année 1999, d'un réseau encore plus étoffé : 406 écrans sur 51 emplacements, 6 salles de cinéma dynamique et 3 salles Imax 3D.

Politique vis-à-vis des entreprises. Le groupe Gaumont, qui vient d'ouvrir deux multiplexes en l'espace de quelques semaines - 18 salles à Montpellier, dans le quartier du Millénaire, et 9 salles face au Stade de France - est un maître d'ouvrage privé bien structuré et sachant ce qu'il veut. Il est vrai qu'il investit jusqu'à 300 millions de francs par an dans la rénovation et surtout dans l'agrandissement de son parc de cinémas et de multiplexes qui sont souvent situés en périphérie.

Le service travaux et architecture, dirigé par Gérard Mavalais, ne compte que sept personnes. Ces professionnels travaillent de la manière suivante :

- lancement systématique d'appels d'offres (appels à candidature ou appels d'offres restreints), une dizaine d'entreprises étant consultées par corps d'état ;

- préférence locale, surtout pour les lots concernant l'électricité, le chauffage, la plomberie, les fermetures, etc. ;

- appel à des corps d'état séparés ;

- grande ouverture à des entreprises nouvelles, « bien que nous soyons fidèles aux sociétés nous ayant donné satisfaction », tient à préciser Gérard Mavalais ;

- parfois, recours à des entreprises ayant l'expérience de chantiers en site occupé (les travaux sont alors effectués le matin, lorsqu'il n'y a pas de séances) ;

- paiement à 30 jours fin de mois.

Pour ce qui est des chantiers à l'étranger, la stratégie de l'équipe de Gérard Mavalais est quelque peu différente : Gaumont s'efforce alors de s'appuyer sur un partenaire-maître d'ouvrage local assurant le clos et le couvert, Gaumont intervenant ensuite avec des corps d'état secondaires.

« Hors de l'Hexagone, il n'est pas exclu que nous fassions une dérogation à notre volonté de ne jamais passer par une entreprise générale », remarque le directeur des travaux et de l'architecture.

Politique vis-à-vis des architectes. La plupart des chantiers français sont suivis par le cabinet d'architecture Daronian-Gayet qui connait bien la manière de travailler du groupe, ses exigences, ses priorités, ses besoins.

A l'étranger, les choses se présentent de manière différente. Si un concepteur français intervient, il doit presque impérativement s'appuyer sur un confrère local.

Dans tous les cas de figure, Gaumont fait également appel à des artistes, décorateurs, plasticiens, etc. pour « mettre en lumière » et rendre encore plus conviviaux les halls, les sorties, voire l'extérieur des multiplexes qui vont, une nouvelle fois, profiter des retombées du « battage » fait autour du festival de Cannes.

De très nombreux projets

Au 1er avril 1998, le groupe Gaumont comptait, en France et en Belgique, 326 salles (plus 4 salles de cinéma dynamique et une salle Imax 3D) réparties sur 45 sites. D'ici à l'année prochaine, sur 51 emplacements, le parc devrait passer à 406 cinémas, 6 salles de cinéma dynamique et 3 salles Imax 3D.

Des ouvertures sont en effet prévues à : Thillois, près de Reims (12 salles), Hénin-Beaumont (12 salles), Montivilliers, près du Havre (10 salles), Grand-Quevilly (18 salles et une salle de cinéma dynamique), Disney Village (7 salles de plus et une salle Imax 3D), Aquaboulevard de Paris (14 salles) et une salle Imax 3D à Anvers (notre photo), Belgique.

A moyen terme, d'autres multiplexes devraient voir le jour à Talence (près de Bordeaux), Saint-Etienne, Toulouse, Forbach et probablement en République tchèque (à Prague) et en Slovaquie, Gaumont ayant conclu un accord avec le groupe Bonton pour la construction et l'exploitation de salles de cinéma dans les principales villes de ces deux pays.

Contact : Gérard Mavalais (directeur des travaux et de l'architecture), 30, avenue Charles-de-Gaulle ; 92200 Neuilly-sur-Seine. Tél. : 01.46.43.24.60. Fax : 01.46.43.24.29.

De très nombreux projets

Au 1er avril 1998, le groupe Gaumont comptait, en France et en Belgique, 326 salles (plus 4 salles de cinéma dynamique et une salle Imax 3D) réparties sur 45 sites. D'ici à l'année prochaine, sur 51 emplacements, le parc devrait passer à 406 cinémas, 6 salles de cinéma dynamique et 3 salles Imax 3D.

Des ouvertures sont en effet prévues à : Thillois, près de Reims (12 salles), Hénin-Beaumont (12 salles), Montivilliers, près du Havre (10 salles), Grand-Quevilly (18 salles et une salle de cinéma dynamique), Disney Village (7 salles de plus et une salle Imax 3D), Aquaboulevard de Paris (14 salles) et une salle Imax 3D à Anvers (notre photo), Belgique.

A moyen terme, d'autres multiplexes devraient voir le jour à Talence (près de Bordeaux), Saint-Etienne, Toulouse, Forbach et probablement en République tchèque (à Prague) et en Slovaquie, Gaumont ayant conclu un accord avec le groupe Bonton pour la construction et l'exploitation de salles de cinéma dans les principales villes de ces deux pays.

Contact : Gérard Mavalais (directeur des travaux et de l'architecture), 30, avenue Charles-de-Gaulle ; 92200 Neuilly-sur-Seine. Tél. : 01.46.43.24.60. Fax : 01.46.43.24.29.

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