Un peu plus de dix ans après son ouverture, le parc Blandan achève sa transformation. Situé dans le 7e arrondissement de Lyon (Rhône), le site de 17 ha aménagé sur le tènement d'une ancienne caserne militaire va vivre sa dernière phase de travaux sur les deux hectares restant encore en friche. Alors que les deux premières étapes avaient été confiées aux paysagistes de l'agence Base, cette fois la métropole prend la main en assumant la maîtrise d'œuvre interne.
« Nous nous plaçons dans la continuité des aménagements existants, en mettant l'accent sur la valorisation des bâtiments historiques et le réemploi des matériaux déconstruits », explique Eric Joannin, chef de projet en aménagement urbain à la métropole. Définis après une concertation organisée durant l'été 2022 mettant en avant une demande plus forte de végétalisation ainsi qu'un renforcement de la présence d'aires de jeux et de repos, les travaux débuteront en novembre et devraient durer quatorze mois. Quelque 170 arbres, 900 baliveaux et plants forestiers viendront apporter une réponse au manque d'ombre relevé lors de la concertation. Au total, environ 10 000 m² seront renaturés.
Trois bastions. Les aménagements visent essentiellement trois bastions fortifiés situés sur la partie haute du parc. Un premier deviendra une promenade bordée d'arbres faisant le lien entre les parties haute et basse du poumon vert. Une aire de jeux pour les enfants en bas âge sera installée sur sa partie basse. Le deuxième, déjà bien arboré, conservera sa vocation de refuge pour la faune et la flore. Entouré de palissades percées de transparences, le boisement laissera néanmoins en son centre un espace pour installer de grandes tables. Le dernier bastion, le plus au sud, sera aménagé comme un bois ouvert menant à la grande pelouse du parc. La terrasse sera plantée et l'ancienne caserne aménagée en jardin ornemental. Dans la continuité des aménagements passés, du mobilier urbain sera installé en divers points - une majorité de tables et de bancs en pierre composés à partir de pans de murs des bâtiments du parc.
Cette ultime étape devrait mobiliser un budget estimé à 3,4 M€, pris en charge à parts égales par la Ville et la métropole.
