Début novembre, les élèves du nouveau quartier des Aigremonts, à Vendôme (Loir-et-Cher) ont pris leurs quartiers dans un collège entièrement neuf. Cet établissement est le premier concerné par une importante série de travaux que le conseil général du Loir-et-Cher a décidé de lancer dans les collèges. « Il y avait un effort important à faire, explique Maurice Leroy, président du conseil général, car notre patrimoine avait vieilli, tandis qu’il nous restait plusieurs établissements à ossature métallique à supprimer. » Sous la maîtrise d’œuvre du cabinet Ivars et Ballet de Tours, ce collège a été construit entièrement en rez-de-chaussée, à l’exception des bureaux de direction recouverts de cuivre.
12,9 millions d’euros d’investissement. D’une capacité de 600 collégiens, il représente un investissement de 12,9 millions d’euros, gymnase compris. Installé sur un terrain de 25 000 m2, le collège est au cœur du nouveau quartier des Aigremonts où 350 à 400 nouveaux logements doivent également voir le jour à terme. Collège et quartier ont d’ailleurs été pilotés par le même aménageur, la Société d’équipement du Loir-et-Cher (SELC). Mais cet établissement doit également remplacer le collège à structure métallique Gérard-Yvon, dans le centre de Vendôme qui est fermé et doit être détruit après désamiantage et avant une éventuelle reconstruction sur site. Un autre chantier a aussi été ouvert l’an passé au collège Michel-Bégon de Blois, lui aussi de type Pailleron. Une partie des locaux a déjà été livrée à la dernière rentrée, mais l’opération de 10,5 millions d’euros conduite par les architectes CCR-Ranjard sera achevée en septembre 2006.
Parallèlement à ces grands chantiers de construction ou de restructuration, le conseil général poursuit la remise à niveau du patrimoine avec une grosse enveloppe pour la maintenance. Près de 800 000 euros ont ainsi été consacrés à l’entretien durant les derniers mois, la même somme va être investie pour la rénovation des chaufferies. « Nous avons encore quelques années de lourds efforts financiers devant nous, insiste Maurice Leroy, mais une grande étape sera franchie en 2008 quand nous aurons supprimé tous les bâtiments à structure métallique. »
