Si à quelque chose malheur devait être bon, l'explosion de l'usine AZF aura eu au moins une retombée positive pour les quartiers d'habitat social qui se trouvaient aux premières loges. Le périmètre du GPV (grand projet de ville) le plus vaste de France, qui intégrait les quartiers du Mirail, Bellefontaine, Reynerie, Université, Bagatelle, La Faourette, Bordelongue, a été élargi à ceux d'Empalot-Niel. L'ensemble concerne plus de 22 000 logements, dont 12 600 logements sociaux, et 49 500 habitants. Les financements ont également été revus à la hausse. Les interventions programmées représentent désormais 314 millions d'euros, dont 91,5 millions à charge de la Ville de Toulouse, 73,2 millions pour l'Etat, 53,3 millions pour le département, 29 millions pour la région, 53,3 millions financés par la Caisse des dépôts et les bailleurs, enfin 13,7 millions d'euros provenant de l'Union européenne. Dans le cadre d'opérations de destruction reconstruction, 1 900 logements doivent être démolis et 700 reconstruits sur le même site. Un projet global qui permettra de renouveler l'offre de logements, de restructurer la trame urbaine et les espaces publics et d'assurer un meilleur maillage de la voirie.
PHOTO : La dalle du Mirail. Les opérations de construction-démolition négociées entre les partenaires devraient démarrer en 2004.