Interrogé sur BFMTV mercredi 8 juillet, le Premier ministre Jean Castex s'est engagé à relancer le projet de ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan.
"Je mettrai toute mon énergie à le faire avancer à une vitesse supérieure à celle qui est la sienne jusqu'à présent", a déclaré le maire récemment réélu, avant sa nomination, de Prades, dans les Pyrénées Orientales.
Une déclaration qui a redonné espoir à la présidente de la région Occitanie, Carole Delga. "Un signal important du redémarrage vient d’être donné", s'est-elle félicitée dans un communiqué.
"Après trois années perdues, malgré les engagements pris par Emmanuel Macron lorsqu’il était candidat, je considère que la parole de Jean Castex est le signal attendu par nos territoires en Occitanie".
Ne pas oublier Bordeaux-Toulouse
Rappelant s'être "engagée à ne rien lâcher sur ce dossier, comme sur celui de la LGV Bordeaux-Toulouse", la présidente de la Région a déclaré ne pas douter que "l’engagement de Jean Castex sera le même pour la liaison toulousaine" et appelé à ce que les chantiers soient "'enfin" lancés. "C’est urgent pour le désenclavement de Toulouse et Perpignan, ainsi que pour redonner une dynamique à l’emploi dans notre région", a-t-elle insisté.
Des élus de la région Languedoc-Roussillon militent avec ardeur depuis plusieurs années pour que la réalisation d'une ligne à grande vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan ne soit pas abandonnée, tandis que Mme Delga se bat notamment auprès du maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc pour une LGV Bordeaux-Toulouse.
Quelques minutes avant l'interview de M. Castex, le maire RN de Perpignan Louis Aliot avait demandé un engagement du Premier ministre sur le TGV à Perpignan. "Ce que j'attends de lui, en tant que maire de Perpignan, c'est qu'il s'engage sur le désenclavement de notre ville, le TGV" sur "le tronçon Montpellier-Perpignan", avait-il expliqué.