RTE, l’exploitant du réseau haute et très haute tension (63 000 et 400 000 volts) a procédé à une opération de maintenance par hélicoptère sur la ligne 400 000 volts au poste de Scheer (Bas-Rhin). Sous ce mode au plus près des lignes, ses interventions évitent la «mise hors tension», en clair les coupures d’électricité aux utilisateurs. Au cumul, ce sont quelque 1 400 jours d’interruption qui sont ainsi économisés chaque année en France, grâce à 1 500 chantiers environ. Le service travaux sous-tension qui effectue ces travaux est également basé en Alsace, à Wittelsheim dans le Haut-Rhin. Créé en 1963, il s’est doté de moyens héliportés depuis les années 1990.
Des maintenances sans coupures de courant
Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution, a mis en avant ses interventions sur les lignes basse et moyenne tension (220 et 20 000 volts) dont il a la charge. Elles sont de trois types: «à distance» au moyen d’une perche isolante, «au potentiel» avec une fonction isolante assurée par le bras de la nacelle et «au contact», plus direct, via un énorme gant. Comme pour RTE, Enedis privilégie ces méthodes du fait qu’elles permettent de maintenir le courant durant leur réalisation. Ses 24 agences en France totalisent près de 50 000 chantiers chaque année.
Les démonstrations ont conclu les trois journées du congrès international «Icolim» des travaux sous-tension, tenues à Strasbourg. Cette 12e édition du rendez-vous biennal a réuni des experts de 30 pays, représentant les gestionnaires de réseaux et les fabricants de matériels d’intervention. Ils ont fait le point des dernières innovantes de leur spécialité.
